Réalisation : Chuck Russell.
Scénario : Mike Werb.
Production : Robert Engelman.
Musique : Randy Edelman.
Société de production : New Line Cinema et Dark Horse Entertainment.
Distributeur : New Line Cinema.
Date de sortie USA : 29 juillet 1994.
Date de sortie française : 26 octobre 1994.
Titre original : The Mask.
Durée : 1h40.
Budget : 23 millions de dollars.
Box-office mondial : 351,6 millions de dollars.
Box-office USA : 119,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 890 313 entrées.
Résumé.
Stanley, simple banquier adepte des cartoons, trouve un masque qui lui confère des pouvoirs surnaturels : devenir un personnage de cartoon. Cela pourrait l’aider pour conquérir Tina, une de ses clientes mais qui est proche du mafieux Dorian.
Casting.
Stanley Ipkiss / The Mask : Jim Carrey (VF : Emmanuel Curtil).
Tina Carlyle : Cameron Diaz (VF : Emmanuèle Bondeville).
Dorian Tyrell : Peter Greene (VF : Patrick Floersheim).
Mitch Kellaway : Peter Riegert (VF : Daniel Russo).
Peggy Brandt : Amy Yasbeck (VF : Anne Rondeleux).
Charlie Schumaker : Richard Jeni (VF : Michel Mella).
Doyle : Jim Doughan (VF : Daniel Kenigsberg).
Madame Bonpoil : Nancy Fish (VF : Marion Game).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
The Mask s’inspire de comics où le porteur du masque devenait un tueur sanguinaire.
L’application du masque nécessitait quatre heures de maquillage.
Nicolas Cage, Steve Martin, Martin Short, Keanu Reeves, Mike Myers et Robin Williams ont été envisagé pour le rôle de Stanley Ipkiss ; Christina Applegate, Jennifer Connelly, Laura Dern, Jenny McCarthy, Alyssa Milano, Gwyneth Paltrow, Robin Wright, Winona Ryder, Alicia Silverstone, Tori Spelling et Uma Thurman pour celui de Tina ; Richard Gere, Tim Allen et Pierce Brosnan pour celui de Mitch Kellaway ; Jack Nicholson, Willem Dafoe, Dennis Hopper, Robert De Niro et Rupert Everett pour celui de Dorian.
La scène de danse cubaine dans la rue a failli être supprimée à la demande des producteurs qui ne l’aimaient pas.
Cameron Diaz signe ici sa première apparition au cinéma.
Ce n’est pas Cameron Diaz qui interprète la chanson dans le club. Elle est doublée par Susan Boyd.
Jim Carrey a improvisé beaucoup de ses répliques en tant que The Mask, dont le fameux « Splendide ».
Le garage où Stanley a laissé sa voiture est en réalité une ancienne caserne de pompiers. Cette même caserne qui est utilisée dans S.O.S. Fantômes.
Le tournage s’est déroulé d’août à octobre 1993 en Californie.
Notre critique de The Mask.
Jim Carrey, la star de la comédie des années 1990, dans un film proche du cartoon, de quoi nous montrer tout son savoir-faire.
En terme de créativité, on peut dire que les scénaristes ont eu une bonne idée de créer un masque qui fait surgir son inconscient. Alors oui, toute l’histoire est basée à fond sur la comédie avec des situations qui rappellent bien évidemment les cartoons avec ses gags loufoques et ses situations invraisemblables. C’est un humour qu’il faut apprécié et faut vraiment voir ce film comme si on avait envie de retomber en enfance. Un jeune public s’amusera tandis que les plus grands auront un brin de nostalgie pour se vider la tête. Certes, toutes les références présentes ne seront pas toujours évidentes mais on est dans un divertissement et le scénario remplit bien son rôle. Avec du recul, il faut reconnaître que ça ne casse pas trop pattes à un canard avec cette histoire de braqueurs de banque, de manipulation et du gentil samaritain qui va jouer au héros. Ce n’est pas vraiment l’intrigue qui vaut le détour.
En effet, ce film est à voir pour la performance de Jim Carrey. On le disait, il est un acteur important de la comédie tant il a un faciès très expressif, un corps élastique lui permettant plein de folie et forcément, tout ça correspond parfaitement à un personnage de cartoon. L’acteur offre ainsi deux visages. Celui de Stanley, un banquier qui a le cœur sur la main, naïf, toujours enfant dans sa tête et pas bien courageux. Puis il y a The Mask, ce personnage extraverti à la réplique incisive qui est quasiment invincible. Carrey montre alors tout son talent comique et ça passe clairement à l’écran. Sa partenaire à l’écran, Cameron Diaz, joue la femme sexy qui manipule mais on s’attache à elle car elle est juste à la mauvaise place et veut avoir une nouvelle vie. Quant à Dorian, l’antagoniste coche toutes les cases du méchant avec son envie de pouvoir. Deux autres protagonistes : Mitch Kellaway, le lieutenant grognon qui mène une enquête qui le dépasse et Charlie, l’ami de Stanley qui se veut frimeur et séducteur raté.
Un cartoon d’animation, ça passe comme il faut. Voir ça en film, c’est risqué et pourtant, c’est aussi une des forces du film. Les effets visuels sont parfaits et n’ont pas subi l’âge du temps. Pourtant il y en a beaucoup à l’écran car The Mask en use et abuse. On retrouve vraiment l’esprit cartoon dans la gestuelle du personnage mais aussi dans les différents gags. On retiendra surtout dans la mise en scène la séquence de la danse entre les deux personnages principaux qui vaut le détour. On regrette juste une bande originale qui ne trouve pas vraiment sa place car il faut osciller entre sérieux et humour.
The Mask est une comédie culte des années 1990 à voir pour la performance de Jim Carrey malgré un scénario simpliste.