Transformers : rise of the Beasts.


affiche poster transformers rise beasts

Réalisation : Steven Caple Jr..
Scénario : Darnell Metayer et Josh Peters.
Production : Michael Bay, Tom DeSanto, Lorenzo di Bonaventura, Duncan Henderson, Don Murphy et Mark Vahradian.
Musique : Jongnic Bontemps.
Société de production : Paramount Pictures, Skydance Media, New Republic Pictures, Di Bonaventura Pictures, Bay Films, Entertainment One, Allspark Pictures et Hasbro.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 9 juin 2023.
Date de sortie française : 7 juin 2023.
Titre original : Transformers : rise of the Beasts.
Durée : 2h07.
Budget : 200 millions de dollars.
Box-office mondial : 438,9 millions de dollars.
Box-office USA : 157 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 137 427 entrées.

Résumé.

En 1994, Optimus Prime a pris place sur Terre. Deux nouvelles menaces arrivent avec les Terrorcons et Unicron. Les Autobots vont devoir s’associer avec les Maximals, une ancienne faction des Transformers.



Casting.

Noah Diaz : Anthony Ramos (VF : Jhos Lican).
Elena Wallace : Dominique Fishback (VF : Corinne Wellong).
Optimus Prime : Peter Cullen (VF : Patrick Messe).
Mirage : Pete Davidson (VF : Yvick Letexier).
Optimus Primal : Ron Perlman (VF : Michel Vigné).
Airazor : Michelle Yeoh (VF : Frédérique Hoschedé).
Scourge : Peter Dinklage (VF : Jérémie Covillault).
Breanna Diaz : Luna Lauren Vélez (VF : Ethel Houbiers).
Reek : Tobe Nwigwe (VF : Mike Fédée).
Arcee : Liza Koshy (VF : Ophélie Kleerekoper).
Wheeljack : Cristo Fernández (VF : Benjamin Pascal).
Nightbird : Michaela Jaé Rodriguez (VF : Inconnue).
Rhinox / Battletrap : David Sobolov (VF : Inconnue).
Stratosphere / Transit : John DiMaggio (VF : Inconnue).

Affiches.

Images.



Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Transformers : rise of the Beasts est la suite de Bumblebee.

Le projet débute en 2020. L’histoire s’inspire de la série animée Beast Wars: Transformers de 1996.

image transformers rise beasts

Il est prévu que ce soit le premier film d’une nouvelle trilogie.

Le tournage s’est du 7 juin au 20 octobre 2021 déroulé au Canada, Pérou et Angleterre.

Notre critique de Transformers : rise of the Beasts.

Début d’une nouvelle ère à la saga, les enjeux sont énormes.

image transformers rise beasts
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Le risque avec un rafraîchissement, c’est de déstabiliser tant il faut poser de nombreuses nouvelles bases. C’est le cas ici et effectivement, l’engouement a du mal à se faire pleinement. Tout d’abord car ça semble renier tout ce qui a été fait auparavant. Les Autobots et autres Transformers errent sur Terre et ça semble ne choquer personne, là où dans le premier film de la franchise, ça semblait une grosse surprise et qu’une agence les surveillait depuis longtemps et que dans Bumblebee, on sentait l’amorce de quelque chose. Si on part donc du principe qu’il faut oublier le passé, on peut se plonger dans l’intrigue.

Malheureusement, là encore ce n’est pas la franche réussite. Déjà par le fait que ça semble très modernisé, dans le sens qu’on retrouve tous les codes des scénarios « blockbusters basiques » : le héros avec une famille à problèmes, l’héroïne qui veut s’émanciper, les thématiques de pauvreté et de discrimination… Que des éléments qu’on a déjà vu plusieurs fois et qui n’apportent donc rien de bien neuf pour apporter de l’originalité. Concernant les Transformers, les Autobots veulent sauver le monde de l’attaque d’Unicron (qui veut avaler la Terre, littéralement) mais jamais ce fil conducteur n’arrive à nous toucher car, pour ne pas changer, on l’a déjà vu dans les films précédents de la franchise. Pour les Maximals, alors que c’était la grosse nouveauté du film, c’est à peine si on les voit avant d’arriver à la moitié du long-métrage. Le pire est qu’on ne nous explique même pas leurs origines. On sait que les Transformers scannent leur environnement pour devenir, jusqu’ici, des voitures ou des dinosaures mais pour cet opus, ils sont déjà de base des animaux de la jungle alors qu’ils sont d’une autre planète et qu’ils ne connaissaient pas la Terre. Cela manque clairement de logique.

Il n’y a donc pas de séquences émotions qui vont rester dans les esprits malgré plusieurs tentatives, l’humour est présent mais ça fait parfois trop caricaturale pour en glisser histoire de toucher un jeune public, le scénario n’a rien d’exceptionnel, bref, même si ce n’est pas une purge, on en ressort déçu de ne pas avoir vu quelque chose qui sorte de l’ordinaire pour vraiment redémarrer la saga sur de bons rails. Le seul fait notable est l’absence totale d’agences gouvernementales ou de présences de militaires. Cela reste plus simple en somme et reste aussi dans une forme de continuité du film précédent par sa légèreté, ne voulant pas trop donner dans le style « pop-corn ».

image transformers rise beasts
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Pour respecter la tradition de la saga, on a donc un binôme comme protagonistes principaux. Noah est un petit génie de la technologie qui cherche du travail pour aider sa mère submergée par le travail et son petit frère malade qui a besoin de soins (assemblage de clichés…). Il se lance dans l’aventure des Autobots pour protéger la planète mais ça fait tellement gros que c’est difficile à accepter que ce soit si rapide. Pour justifier son héroïsme, c’est un ancien militaire… même s’il fait super jeune. Elena est une sorte d’archéologue stagiaire qui va trouver l’artefact que tout le monde recherche. Elle est donc prise dans le périple mais comme pour Noah, on n’arrive pas à s’attacher à elle. Pour les Transformers, Optimus est égal à lui-même, Bee fait un coucou avant d’être retiré bêtement du scénario pour une fausse tension, les autres Autobots sont là pour les touches comiques car même le nouveau « héros », Mirage, ne remplacera pas le charisme d’Optimus ou le charme de Bee. Primal est le gorille tout nouveau qui est totalement inexploité vu qu’il n’apparait que dans la dernière partie du film et donc même constat sur ses amis encore plus en retraits. Le grand antagoniste reste la caricature du dominateur belliqueux et n’a rien de bien extraordinaire.



Nouveau réalisateur dans la franchise. Même s’il fait correctement le travail, il n’a pas de style bien particulier. La mise en scène n’a rien qui va surprendre tant tout reste bien simple, même dans les séquences de combats. C’est assez plat avec le léger dynamisme qu’il faut mais sans plus. Il n’y a pas de grande fantaisie artistique. En revanche, on salue la grande qualité des effets visuels qui rendent le tout très convaincant, même au niveau des interactions avec le monde réel. On apprécie aussi qu’il n’y ait pas un déluge de trucages numériques pour en mettre pleine la vue. C’est quelque chose de mesuré et ça fait du bien. La bande originale est également agréable à l’oreille mais elle n’apporte pas un thème principal qui restera dans les mémoires comme ce fut le cas précédemment.

image transformers rise beasts
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Transformers : rise of the beasts est un redémarrage de la saga qui, bien que loin d’être catastrophique, montre qu’il faudrait s’arrêter là tant le filon n’a plus grand chose à offrir de vraiment nouveau.

La note de Fabien


Réalisation : Steven Caple Jr..Scénario : Darnell Metayer et Josh Peters.Production : Michael Bay, Tom DeSanto, Lorenzo di Bonaventura, Duncan Henderson, Don Murphy et Mark Vahradian.Musique : Jongnic Bontemps.Société de production : Paramount Pictures, Skydance Media, New Republic Pictures, Di Bonaventura Pictures, Bay Films, Entertainment...Transformers : rise of the Beasts.