Réalisation : Guy Hamilton.
Scénario : Tom Mankiewicz.
Production : Harry Saltzman et Albert R. Broccoli.
Musique : George Martin.
Société de production : Eon Productions.
Distributeur : United Artists.
Première mondiale anglaise : 5 juillet 1973 (Londres).
Date de sortie anglaise : 6 juillet 1973.
Date de sortie USA : 27 juin 1973.
Date de sortie française : 21 décembre 1973.
Titre original : Live and Let Die.
Durée : 2h02.
Budget : 7 millions de dollars.
Box-office mondial : 162 millions de dollars.
Box-office USA : 35,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 053 913 entrées.
Résumé.
James Bond doit enquêter sur Monsieur Grosbonnet et le Docteur Kananga suite à l’assassinats de plusieurs agents.
Casting.
James Bond : Roger Moore (VF : Claude Bertrand).
Docteur Kananga / Monsieur Gros-Bonnet : Yaphet Kotto (VF : Med Hondo / Yvan Labéjof).
Solitaire : Jane Seymour (voix : Nikki van der Zyl) (VF : Monique Thierry).
J. W. Pepper : Clifton James (VF : Pierre Garin).
Tee-Hee : Julius Harris (VF : Amboise M’Bia).
Baron Samedi : Geoffrey Holder (VF : Roger Lumont).
Felix Leiter : David Hedison (VF : Francis Lax).
Rosie Carver : Gloria Hendry (VF : Françoise Marie-Catherine).
M : Bernard Lee (VF : Jean-Henri Chambois).
Miss Moneypenny : Lois Maxwell (VF : Paule Emanuele).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Vivre et laisser mourir est l’adaptation du roman du même nom d’Ian Fleming publié en 1954.
C’est le 8e épisode de la saga James Bond et le 1er de l’ère Moore.
Diana Ross, Catherine Deneuve, Goldie Hawn et Helen Mirren ont été envisagées pour le rôle de Solitaire.
La scène de Bond courant sur des crocodiles a eu comme doublure de Roger Moore Ross Kananga, le propriétaire de la ferme de crocodiles. Il a été payé 60 000 dollars pour la réaliser.
Le tournage s’est déroulé du 13 octobre 1972 au 15 mars 1973 en Louisiane, Jamaïque et New York.
Notre critique de Vivre et laisser mourir.
Nouvel acteur pour Bond, de quoi relancer la saga ?
Bien qu’on notera quelques changements mineurs, la franchise n’arrive toujours pas à se relancer et se contente de proposer ce qu’on s’attend à voir. Outre l’absence de surprise, l’intrigue globale n’est pas très palpitante. Pourtant, il y avait matière à faire avec une enquête consistant à retrouver le commanditaire d’assassinats mais le scénario finit par faire du surplace. Il n’y a pas de tension, l’action est très réduite, il n’y a rien de spectaculaire et on s’ennuie quand même pas mal. On a l’impression que tout est fait pour meubler du vide avec des séquences inutiles. De plus, avec la culture de la Louisiane, on aurait pu espérer quelque chose de plus marqué que de jouer sur les clichés et le vaudou.
Bond s’offre un nouveau visage. On retrouve encore le séducteur qui n’arrête pas, des petites touches d’humour peu recherchées, une aptitude au combat qui laisse un peu à désirer ici. Roger Moore n’a pas vraiment le style qui va et n’est pas convaincant. Concernant les changements, il fume le cigare, ne boit plus sa boisson emblématique… aucun intérêt à ces modifications. Solitaire, la divinatrice, ne sert pas vraiment à l’histoire. Quant aux méchants, on s’interroge vraiment sur leurs motivations car on ne comprend pas trop vers où ils veulent aller. Surtout qu’ils veulent jouer aux gros bras et ça ne donne pas une aura suffisante pour effrayer.
La réalisation est à l’image du « nouveau » James Bond : bien trop lisse. En effet, on est dans un film d’espionnage et pourtant, il n’y a rien qui va un tant soit peu nous sortir de notre torpeur. Le rythme est lent et les séquences d’action sont peu percutantes. Et pour cause, elles sont très peu présentes. Course poursuite comme fusillades et comme combat, il n’y a rien de croustillant à se mettre sous la dent. Il n’y a que du côté de l’environnement qu’on profite d’une autre culture avec l’architecture et les traditions locales. Même la bande originale est mollassonne et use trop du thème principal à mauvais escient et de quelques notes de la chanson du générique.
Vivre et laisser mourir n’est pas très vie et pas loin de l’agonie par plusieurs faiblesses.