Réalisation : Justin Lin.
Scénario : Chris Morgan.
Production : Neal H. Moritz.
Musique : Brian Tyler.
Société de production : Universal Pictures, Relativity Media, Original Film et MP Munich Pape Filmproductions.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 16 juin 2006.
Date de sortie française : 19 juillet 2006.
Titre original : The Fast and the Furious: Tokyo Drift.
Durée : 1h44.
Budget : 85 millions de dollars.
Box-office mondial : 158,9 millions de dollars.
Box-office USA : 62,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 828 310 entrées.
Résumé.
Suite à son comportement dangereux avec les courses automobiles, Sean est envoyé à Tokyo. Sur place, il découvre le drift, une nouvelle pratique de la course où le dérapage contrôlé est la clé de la réussite.
Casting.
Sean Boswell : Lucas Black (VF : Fabien Jacquelin).
Han Lue : Sung Kang (VF : Damien Ferrette).
Neela : Nathalie Kelley (VF : Caroline Lallau).
Twinkie : Bow Wow (VF : Diouc Koma).
Takashi « D.K. » Kamata : Brian Tee (VF : Philippe Valmont).
Morimoto : Leonardo Nam (VF : Inconnue).
Lieutenant Boswell : Brian Goodman (VF : Patrice Zonta).
Oncle Kamata : Sonny Chiba (VF : José Luccioni).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Fast and Furious : Tokyo Drift est la suite de Fast and Furious et de 2 Fast 2 Furious. Mais dans la chronologie de la franchise et pour une facilité scénaristique, il se place après le sixième opus.
Les séquences de drift ont été réalisées par des pilotes professionnels.
L’apparition rapide de Vin Diesel est une volonté des studios pour améliorer le potentiel du film au box-office. En échange, il a obtenu les droits pour Riddick.
Les autorisations de tournage à Tokyo n’ont jamais été obtenues. La police leur autorisait une dizaine de minutes. Les studios ont même engagé une doublure pour remplacer le réalisateur lorsqu’il devait être mis en garde à vue.
Le tournage s’est déroulé du 3 octobre au 10 décembre 2005 en Californie et au Japon.
Notre critique de Fast and Furious : Tokyo Drift.
Après un deuxième film assez horrible, la suite ne rassure pas vraiment.
Histoire d’oublier le passé, on part donc sur une nouvelle intrigue et de nouveaux personnages. Le résultat est plutôt salutaire. Certes, il ne renouvelle pas le genre mais on va découvrir un autre milieu du sport automobile avec le drift, cet art du dérapage contrôlé. C’est donc un regain d’intérêt. Quant à l’intrigue, elle est assez classique mais on n’est plus dans l’infiltration de policier mais plus dans une rivalité de pilote. Malheureusement, il n’y a rien de bien exceptionnel dans la structure du scénario mais il relève déjà le niveau du prédécesseur. On évite également les répliques banales et l’humour prononcé. On est dans du plus sérieux même si on n’évite pas les clichés du pays avec les gangs. Ces derniers prennent presque plus le pas que les voitures malgré les différentes courses montrées.
Ni Brian ni Dom pour cet opus. On fait donc la connaissance de Sean. Censé être un grand adolescent, on est plutôt face à un jeune adulte. Si on passe ce détail et un charisme d’acteur inexistant, le personnage n’est pas si mauvais. Turbulent, parfois insolent, il est juste passionné de voitures et de courses et… c’est tout. Il n’est pas plus développé et ça nuit quand même à son absence d’évolution. Il est le même entre le début et la fin, juste qu’il sait faire du drift en plus. Mais ça n’a pas calmé son comportement ou sa façon de voir les choses. Han est le mentor de Sean, fournissant véhicules et compétences pour le faire progresser. Il reste sous exploité malgré son potentiel. Neela est la seule touche féminine et ne sert pas réellement, elle est juste un parallèle de Sean en étant une étrangère vivant à Tokyo et devant supporter le regard des autres. Enfin, l’antagoniste est la caricature du chef de gang : froid, sec, autoritaire, frimeur…
Si elle n’est pas des plus exceptionnelles, la réalisation rattrape la médiocrité de l’opus précédent. Déjà, adieu les effets visuels calamiteux et place à du concret. Ça se ressent clairement avec de nouvelles prises de vues fixées aux voitures et à d’autres moyens de filmer sans tomber dans le grotesque. Les courses se veulent plus percutantes et intenses. Autre élément notable : le travail sonore. Enfin on entend vraiment le vrombissement des moteurs et ça donne une immersion mécanique supérieure, même si malheureusement les musiques sont parfois trop fortes et couvrent le bruit. On apprécie aussi une plus faible utilisation de chansons au profit de « musiques de films » qui collent parfaitement aux images.
Fast and Furious : Tokyo Drift relance la franchise de la bonne manière.