Réalisation : Chris Columbus.
Scénario : Steven Kloves.
Production : David Heyman.
Musique : John Williams.
Société de production : Warner Bros., Heyday Films, 1492 Pictures et MIRACLE Productions GmbH & Co. KG.
Distributeur : Warner Bros.
Date de sortie USA : 15 novembre 2002.
Date de sortie française : 4 décembre 2002.
Titre original : Harry Potter and the Chamber of Secrets.
Durée : 2h40.
Budget : 100 millions de dollars.
Box-office mondial : 925,7 millions de dollars.
Box-office USA : 262,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 9 144 701 entrées.
Résumé.
Pour sa seconde année à Poudlard, Harry, Ron et Hermione découvrent l’existence de la Chambre des Secrets et du mal qu’elle renfermer. Une chambre qui ne peut être ouverte que par l’héritier de Serpentard afin de semer le chaos dans l’école. Dans les couloirs, les victimes s’accumulent.
Casting.
Harry Potter : Daniel Radcliffe (VF : Kelyan Blanc).
Ron Weasley : Rupert Grint (VF : Olivier Martret).
Hermione Granger : Emma Watson (VF : Manon Azem).
Albus Dumbledore : Richard Harris (VF : Marc Cassot).
Rubeus Hagrid : Robbie Coltrane (VF : Patrick Messe).
Minerva McGonagall : Maggie Smith (VF : Claude Chantal).
Severus Rogue : Alan Rickman (VF : Claude Giraud).
Gilderoy Lockhart : Kenneth Branagh (VF : Renaud Marx).
Drago Malefoy : Tom Felton (VF : Dov Milsztajn).
Lucius Malefoy : Jason Isaacs (VF : Jérôme Keen).
Fred Weasley : James Phelps (VF : Guillaume Legier).
George Weasley : Oliver Phelps (VF : Guillaume Legier).
Neville Londubat : Matthew Lewis (VF : Romain Larue).
Dobby : Toby Jones (VF : Pierre Laurent).
Argus Rusard : David Bradley (VF : Serge Lhorca).
Vincent Crabbe : Jamie Waylett (VF : Inconnue).
Gregory Goyle : Joshua Herdman (VF : Inconnue).
Tom Jedusor : Christian Coulson (VF : Axel Kiener).
Mimi Geignarde : Shirley Henderson (VF : Kelly Marot).
Seamus Finnigan : Devon Murray (VF : Alexandre Bouche).
Dean Thomas : Alfred Enoch (VF : Yamine Gougmar).
Olivier Dubois : Sean Biggerstaff (VF : Tony Marot).
Percy Weasley : Chris Rankin (VF : Janieck Blanc).
Pétunia Dursley : Fiona Shaw (VF : Danièle Hazan).
Vernon Dursley : Richard Griffiths (VF : Michel Tugot-Doris).
Dudley Dursley : Harry Melling (VF : Julien Bouanich).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Harry Potter et la chambre des secrets est l’adaptation du roman du même de nom de J.K. Rowling publié en 1998. Il est la suite de Harry Potter à l’école des sorciers.
Richard Harris, qui incarne Albus Dumbledore, est décédé quelques semaines avant la sortie du film.
Le fait que Lucius Malfoy ait les cheveux longs est une idée de son acteur Jason Isaacs.
Quatorze Ford Anglia ont été utilisées, et donc détruites, pour la scène où Harry et Ron s’écrasent sur le saule cogneur.
Le tournage a commencé directement après la sortie du précédent film.
Hugh Grant et Jude Law ont été envisagés pour le rôle de Gilderoy Lockhart ; Richard E. Grant et Bill Nighy pour celui de Lucius Malfoy.
La Chambre des secrets mesure plus de 76m de long et 36m de large.
Aragog mesure 3m de haut pour 5m d’envergure. Pensant plus de 700 kilos, il fallait 15 techniciens pour animer la créature.
Le tournage s’est déroulé du 18 novembre 2001 au 26 juillet 2002.
Notre critique de Harry Potter et la chambre des secrets.
Après un premier film féerique, la suite est donc prometteuse mais aussi à risques.
Oubliez ici toute la magie au sens positif du terme, toute féerie, toute découverte d’un univers nouveau et percutant. En effet, cette intrigue s’assombrit grandement et très vite que les très jeunes enfants pourraient en être choqués voire apeurés. Si on passe cette transition brutale qui peut surprendre, le reste du scénario se veut angoissant avec son lot de victimes (alors rassurez vous, ce ne sont pas des morts), de grands mystères, d’exploration sur le passé de Poudlard mais aussi le début de la découverte sur Voldemort. L’antagoniste principal est donc ici plus présenté et on comprend qu’on va avoir droit à quelqu’un de grandiose. Mais là où le premier film était prenant, celui-ci n’offre pas la même fascination. Les péripéties se veulent plus fades mais surtout le scénario souffre de plusieurs facilités et même d’incohérences. Tout semble mis en place pour ne pas trop se prendre la tête et cela manque vraiment de complexité. À chaque problème, la solution est toute trouvée via quelque chose qu’on a appris quelques temps auparavant. Rien n’est étoffé et c’est dommage. Il y a peu d’effets de surprises au final. L’histoire se veut quand même réussie mais n’est pas exceptionnelle.
On retrouve tous les protagonistes du premier film avec un casting qui a forcément grandi aussi et ça se ressent déjà plus dans leur jeu. Harry n’est plus en phase de découverte du monde des sorciers et on gagne ainsi du temps pour développer le personnage. Il est bien plus combattif et n’hésite pas à se lancer dans des aventures dangereuses. Il en apprend aussi davantage sur lui qui donne même un peu de mystères sur son rôle. Ron est beaucoup insupportable dans ce film tant il est trouillard et cela tourne trop autour de ça, il n’a pas beaucoup d’évolution. Quant à Hermione, miss je-sais-tout se veut plus calme mais elle est aussi moins présent suite à une péripétie de l’intrigue. Les professeurs se veulent aussi plus effacés, que ce soit Dumbledore, Rogue, Hagrid et McGonagall. Quant au nouveau venu, Lockhart est une vraie plaie, égocentrique à l’excès, imbus de lui-même, c’est une personne horrible. On apprécie que certains seconds rôles se montrent déjà plus comme Ginny qui a déjà un certain attachement envers Harry. Mimi Geignarde a aussi un rôle à jouer dans l’intrigue. Enfin, Dobby, l’elfe de maison, est aussi amusant qu’étrange. Il y a aussi en « méchant » la présence de Lucios Malfoy, le père de Drago. Il est prétentieux et surtout à une vision de « sang pur » et de domination sur les autres. L’acteur se veut excellent dans le rôle.
Le même réalisateur a repris le commandement du film et on est donc en territoire connu. Le rendu visuel est beau mais n’a pas le même attrait que le long-métrage précédent. On profite moins de Poudlard, il n’y a pas toute cet engouement qu’on espérait retrouver. Le ton du film est évidemment bien plus sombre pour symboliser l’histoire. Les couleurs sont moins vives et plusieurs séquences se déroulent de nuit ou dans des lieux obscurs. C’est assez classique. Les effets visuels sont en revanche toujours aussi bons. La dernière partie du film se veut plus rythmé avec une confrontation intéressante bien que trop courte. La bande originale n’a pas la même saveur qu’auparavant. Même si on retrouve certaines mélodies emblématiques, les autres musiques sont un peu moins envoûtantes.
Harry Potter et la chambre des secrets n’apporte pas la même féerie avec une histoire plus simpliste. C’est une suite en demi-teinte.