Réalisation : Francis Lawrence.
Scénario : Peter Craig et Danny Strong,.
Production : Nina Jacobson et Jon Kilik.
Musique : James Newton Howard.
Société de production : Lionsgate, Color Force, French Tax Credit, Canadian Film or Video Production Tax Credit et Province of British Columbia Production Services Tax Credit.
Distributeur : Lionsgate.
Première mondiale : 10 novembre 2014 (Londres).
Date de sortie USA : 21 novembre 2014.
Date de sortie française : 19 novembre 2014.
Titre original : The Hunger Games: Mokingjay – Part 1.
Durée : 2h03.
Budget : 125 millions de dollars.
Box-office mondial : 755,4 millions de dollars.
Box-office USA : 337,1 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 228 348 entrées.
Résumé.
Katniss est devenue un symbole pour tous les Districts : celui de la rébellion. Au sein du District 13, la résistance s’organise pour renverser le Capitole alors que Peeta semble avoir changé de camp.
Casting.
Katniss Everdeen : Jennifer Lawrence (VF : Kelly Marot).
Peeta Mellark : Josh Hutcherson (VF : Julien Bouanich).
Gale Hawthorne : Liam Hemsworth (VF : Emmanuel Garijo).
Haymitch Abernathy : Woody Harrelson (VF : Jérôme Pauwels).
Ceasar Flickerman : Stanley Tucci (VF : Bernard Alane).
Plutarch Heavensbee : Philip Seymour Hoffman (VF : Thierry Hancisse).
Alma Coin : Julianne Moore (VF : Déborah Perret).
Coriolanus Snow : Donald Sutherland (VF : Bernard Tiphaine).
Effie Trinket : Elizabeth Banks (VF : Marie-Eugénie Maréchal).
Primrose Everdeen : Willow Shields (VF : Joséphine Ropion).
Madame Everdeen : Paula Malcomson (VF : Inconnue).
Finnick Odair : Sam Claflin (VF : Axel Kiener ).
Beetee Latier : Jeffrey Wright (VF : Jean-Louis Faure).
Cressida : Natalie Dormer (VF : Sandra Valentin).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Hunger Games : la révolte, partie 1 est l’adaptation du roman Hunger games : la révolte de Suzanne Collins publié en 2010. C’est la suite de Hunger Games et Hunger Games : l’embrasement.
Le tournage de ce film et de sa seconde partie a été fait en même temps.
Alors que Jennifer Lawrence se teignait les cheveux pour jouer le rôle de Katniss dans les films précédents, elle porte pour celui-ci une perruque d’un montant de 30 000 dollars.
Jennifer Lawrence n’était pas à l’aise à l’idée de chanter pour la scène de « L’arbre du pendu« . Ce fut la première scène tournée.
L’acteur Philip Seymour Hoffman est décédé durant le tournage d’une overdose dans sa chambre d’hôtel. Le scénario fut réécrit pour les séquences où son personnage devait encore apparaître.
Natalie Dormer (Cressida) a improvisé une partie de ses scènes.
Le tournage s’est déroulé du 23 septembre au 11 décembre 2013 en Georgie, Californie et Allemagne.
Notre critique de Hunger Games : la révolte, partie 1.
Les braises sont lancées, on comprend bien que ce film, rien qu’avec ce titre, va nous mener dans un combat d’un autre genre.
En effet, ce n’est plus un combat à morts dans une arène mais à l’échelle d’un pays maintenant. La révolte est bien là et c’est donc un conflit ouvert entre d’un côté le Capitole qui veut faire régner son autorité d’une main de fer et de l’autre les Districts qui commencent à prendre les armes. Le scénario va donc se montrer bien plus violent en terme d’échelle mais aussi traiter d’un autre sujet : le symbole. Katniss n’est plus la guerrière survivante mais devient l’image d’une lutte. Si le début se veut proche du marketing inefficace, c’est quand elle est elle-même qu’elle va devenir bien plus que son rôle dans l’arène. Entre colère et discours percutants, elle va pousser les Districts à s’unir sous une même bannière. Pourtant, malgré une forte tension et plusieurs séquences dramatiques (reflétant ainsi le théâtre d’une guerre atroce), le scénario peine à avancer. On passe plus de temps centré sur Katniss qui semble la plupart du temps perdu que sur un soulèvement d’une population. Il n’y a pas de messages suffisamment dénonciateurs malgré les enjeux. Certes, il est parfois de bon ton de prendre le temps mais on a l’impression que c’est juste souffler davantage sur les braises que de voir les flammes brûler tout sur leur passage.
Vous l’aurez compris, Katniss va proposer ici une nouvelle facette. Oui, elle a toujours une rage au fond d’elle-même et elle offre certaines scènes poignantes tant la tristesse et la colère sont entremêlées. Elle sent aussi le poids sur ses épaules d’être devenue un symbole pour tout un peuple et devenir la cible numéro 1 pour le Capitole. Si elle est forte sur ce domaine, son personnage perd quand elle pense trop à Peeta. Normal direz-vous tant elle tient à lui. Mais si ça passe une fois, moins à deux et encore moins à trois et ainsi de suite. Elle perd tous ses moyens quand il s’agit de lui et ça n’étoffe plus le personnage mais provoque un effet de lassitude car elle finit par pleurer assez souvent. Heureusement, Jennifer Lawrence livre une magnifique interprétation qui rend son rôle convaincant. Peeta justement est largement amoindri dans ce film et pour cause, il est au Capitole et sert d’outil de propagande aussi. Néanmoins, et ce grâce à son acteur performant, ses discours sont à la fois porte-parole d’une politique mais on sent aussi qu’il ne croit en rien à ce qu’il dit, agissant plus sous la contrainte et la peur.
C’est donc Gale qui va prendre plus d’ampleur et il était temps ! Ami très proche de Katniss et vu que sur quelques scènes dans les précédents films, il va ici être mieux exploité en tant que soldat rebelle. Il est attachant par son courage même si on aurait aimé qu’il soit mieux mis en valeur encore. Les habitués de la saga sont aussi présents comme Haymitch qui perd de son charisme malheureusement. Snow est bien évidemment de la partie et se veut vraiment un tyran, réglant tout par la destruction et ça en devient même obsessionnel. Finnick va lui aussi devenir important dans la lutte. Du précédent métrage, on retrouve également Plutarch qui nous dévoile ainsi son vrai rôle dans tout ça et la Présidente du District 13 qui veut enfin prendre une revanche et renverser le Capitole. Côté nouveau, on apprécie la reporter qui va suivre Katniss pour la propagande car on voit bien qu’elle n’est pas là que pour capter l’image mais aussi car elle prend à cœur le travail qui lui est confié.
On ne voit clairement pas le temps passer car on alterne efficacement entre séquences fortes en émotions et celles plus d’action. On retiendra surtout les scènes de guerre où on ressent véritablement les détonations des bombes, nous plongeant dans ce que la population peut subir en temps de guerre et c’est effrayant. On perd aussi les environnements naturels pour les milieux urbains, tranchant avec ce qu’on avait l’habitude de voir dans la saga. Cela pourrait décontenancer le public car on perd aussi un peu de l’univers de la planète. On a du mal à se sentir dans un univers de science-fiction. Côté bande originale, les musiques n’ont pas la même force que le précédent film à l’exception de la chanson « L’arbre du pendu« , une merveille qui prend aux trippes et qui collent parfaitement comme message d’espoir.
Hunger Games : la révolte, partie 1 n’aura pas l’impact espéré pour une révolution et semble servir de transition pour le bouquet final.