Réalisation : Jake Kasdan.
Scénario : Jake Kasdan, Jeff Pinkner et Scott Rosenburg.
Production : Jake Kasdan, Dwayne Johnson, Matt Tolmach, Dany Garcia et Hiram Garcia.
Musique : Henry Jackman.
Société de production : Columbia Pictures, Matt Tolmach Productions, Seven Bucks Productions, The Detective Agency et Radar Pictures.
Distributeur : Columbia Pictures.
Date de sortie USA : 4 décembre 2019.
Date de sortie française : 13 décembre 2019.
Titre original : Jumanji: next level.
Durée : 2h03.
Budget : 125 millions de dollars.
Box-office mondial : 801,7 millions de dollars.
Box-office USA : 320,3 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 255 668 entrées.
Résumé.
Spencer décide de repartir dans Jumanji. Ses amis veulent le rejoindre mais rien ne se passe comme prévu avec l’arrivée du grand-père de Spencer et de son ami qui prennent part au jeu.
Casting.
Smolder Bravestone : Dwayne Johnson (VF : David Krüger).
Sheldon « Shelly » Oberon : Jack Black (VF : Philippe Bozo).
Franklin « Mouse » Finbar : Kevin Hart (VF : Jean-Baptiste Anoumon).
Ruby Roundhouse : Karen Gillan (VF : Laëtitia Lefebvre).
Jefferson « Seaplane » McDonough : Nick Jonas (VF : Gauthier Battoue).
Ming Fleetfoot : Awkwafina (VF : Alice Taurand).
Jürgen le brutal : Rory McCann (VF : Nicolas Justamon).
Eddie Gilplin : Danny DeVito (VF : Philippe Peythieu).
Milo Walker : Danny Glover (VF : Paul Borne).
Spencer Gilpin : Alex Wolff (VF : Julien Crampon).
Alex Vreeke : Colin Hanks (VF : Gauthier Battoue).
Anthony « Fridge » Johnson : Ser’Darius Blain (VF : Namakan Koné).
Bethany Walker : Madison Iseman (VF : Clara Quilichini).
Martha Kaply : Morgan Turner (en) (VF : Camille Timmerman).
Nigel Billingsly : Rhys Darby (VF : Vincent Ropion).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Jumanji : next level est la suite de Jumanji : Bienvenue dans la jungle.
Le restaurant « Chez Nora » fait bien sûr référence à Nora, la tante de Peter et Judy du premier Jumanji. L’actrice est présente sur la fin du film.
Le tournage s’est déroulé du 21 janvier au 11 mai 2019 au Canada, Georgie, Nouveau-Mexique et Hawaï.
Notre critique de Jumanji : next level.
Comme tout jeu vidéo qui fonctionne, en général une suite voit le jour. Le film fait donc pareil.
Même si le potentiel de l’univers est fort, on a une impression de gâchis. Cette suite baisse vraiment en qualité d’écriture. L’intrigue globale n’a rien de bien palpitante car elle reprend encore le principe d’une quête d’un objet à récupérer mais surtout, on se sent moins immergé. Fini la jungle et place au désert aride puis à la montagne glacée. Certes, le monde de Jumanji est sans doute vaste mais ça semble être là pour trop élargir en ne sachant pas forcément quoi raconter. On a donc quelques intrigues secondaires peu mirobolantes là aussi entre relation romantique brisée à reconstruire, relation amicale bancale, un peu de drame peu recherché… L’humour est toujours présent mais fonctionne moins bien qu’auparavant, surtout que certains gags sont trop récurrents et ne font plus effets.
S’il n’y avait que l’intrigue qui partait un peu la dérivé, c’est également le cas des personnages. Il aurait été judicieux de rester uniquement sur les quatre adolescents plutôt que de rajouter le grand-père et son vieil ami. L’écart générationnel sur la compréhension des jeux vidéo n’est drôle qu’un temps. Le seul intérêt est lorsque les adolescents changent d’avatar et que ça donne d’autres interprétations des personnages. Là encore, les acteurs et actrices s’amusent pleinement et on ressent vraiment les personnalités différentes dans chacun. Si les adolescents n’ont pas trop changé, les nouveaux… ce n’est pas ça. Le grand-père est acariâtre et ne sait que râler là où Milo parle tellement lentement et partant constamment en digression qu’il tape vite sur le système. Pour Ming, elle arrive tard dans l’histoire et n’est pas exploitée. Quant au grand méchant, pour le peu qu’on le voit et vu son utilité, on aurait pu s’en passer et il n’a aucun charisme.
Film d’aventures certes mais ici, la réalisation tend à vouloir trop en faire. On passe de séquences d’action bien trop fortes en surenchère à des séquences plus posées mais qui cassent le rythme global. L’ennui se fait sentir au fil de l’intrigue. Les décors sont plus variés mais trop extrêmes. Le désert est vide (logique) et les montagnes enneigées font trop fausses pour être crédibles. Cette crédibilité défaillante qu’on retrouve aussi dans les effets visuels. Trop de fond numérique tue toute l’immersion. La bande originale est également inintéressante et perd de son charme de l’opus précédent.
Jumanji : next level est une déception à vouloir aller encore plus loin mais sans cet esprit d’aventure nécessaire pour être captivant.