Réalisation : Steven Spielberg.
Scénario : David Koepp.
Production : Gerald R. Molen et Colin Wilson.
Musique : John Williams.
Société de production : Universal Pictures, Amblin Entertainment et Digital Image Associates.
Distributeur : Universal Pictures.
Première mondiale : 19 mai 1997 (Los Angeles).
Date de sortie USA : 23 mai 1997.
Date de sortie française : 22 octobre 1997.
Titre original : The Lost World: Jurassic Park.
Durée : 2h08.
Budget : 73 millions de dollars.
Box-office mondial : 618,4 millions de dollars.
Box-office USA : 229 millions de dollars.
Entrées françaises : 4 862 258 entrées.
Résumé.
Ian Malcolm prend part à une nouvelle expédition sur le site B de Jurassic Park où les dinosaures vivent en autonomie. Il part pour rechercher Sarah, sa compagne. Sur place, une autre équipe présente a pour objectif de capturer des dinosaures.
Casting.
Ian Malcolm : Jeff Goldblum (VF : Richard Darbois).
Sarah Harding : Julianne Moore (VF : Brigitte Berges).
Nick Van Owen : Vince Vaughn (VF : Maurice Decoster).
Roland Tembo : Pete Postlethwaite (VF : Mario Santini).
Kelly Malcolm : Vanessa Lee Chester (VF : Noémie Orphelin).
Peter Ludlow : Arliss Howard (VF : Gilles Guillot).
John Hammond : Richard Attenborough (VF : Léon Dony).
Dieter Stark : Peter Stormare (VF : Patrick Laplace).
Ajay Sidhu : Harvey Jason (VF : Gilbert Levy).
Eddie Carr : Richard Schiff (VF : Philippe Peythieu).
Robert Burke : Thomas F. Duffy (VF : Patrick Messe).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le monde perdu : Jurassic Park est l’adaptation du roman Le monde perdu de Michael Crichton publié en 1995. C’est la suite de Jurassic Park.
Steven Spielberg ne devait produire que le film à l’origine mais il décida finalement de le réaliser.
Julia Roberts a été envisagée pour le rôle de Sarah Harding ; Mila Kunis pour celui de Kelly.
Comme dans le film précédent, un mélange d’animatronique et d’images de synthèses a été utilisé pour les dinosaures.
Le SS Venture, qui transporte le Tyrannosaure à San Diego, est le nom du navire qu’on retrouve déjà dans King Kong de 1933.
Le tournage s’est déroulé du 5 septembre au 11 décembre 1996 en Californie, Hawaï et Nouvelle-Zélande.
Notre critique de Le monde perdu : Jurassic Park.
Après un film mémorable, l’idée d’une suite n’est pas très rassurante.
Alors pour éviter le recyclage, on a droit à un autre concept mais malheureusement, c’est une catastrophe. Tout est fait pour donner du grand spectacle avec des séquences folles et invraisemblables qui tirent parfois trop en longueur. Rien ne donne de la tension tout au long de l’intrigue et au contraire, parfois on a même envie de rire tant ça vire au n’importe quoi. Il n’y a même plus de messages porteurs sur le bien-fondé d’un tel parc et les dialogues n’ont rien d’exceptionnels. Puis la dernière partie du film renforce encore plus de partir dans un délire fou qui n’a aucune crédibilité. En clair, toute le scénario n’a rien à offrir si ce n’est être un « film pop-corn » qui gâche tout le potentiel et qui ne rassure pas sur cette franchise naissante.
Il est plaisant de revoir Malcolm sauf qu’on a l’impression d’être face à un autre personnage. Là où il était philosophe, le voilà homme d’action qui n’a plus aucune peur et qui passe pour le plus expérimenté de l’équipe. Même si son acteur s’en sort bien, c’est regrettable un tel contraste sans grandes explications. Sarah est la passionnée des dinosaures qui vit un rêve éveillé mais qui va comprendre vite le danger d’un tel parc. Elle lutte alors pour sa survie mais elle n’est pas développée suffisamment pour la rendre intéressante. La présence d’une enfant est d’autant plus ridicule qu’on sait qu’elle ne risquera rien et son utilité est risible. Les antagonistes de la seconde équipe ne sont que des clichés avec le braconnier hors pair qui veut améliorer son tableau de chasse tandis que le magnat des finances qui veut se remplir les poches est une caricature sans âme.
La réalisation est à l’image du scénario : ça va trop loin. Il y a une surenchère visuelle que ça en devient exaspérant. Surtout que les images de synthèse sont bien plus nombreuses pour donner plus de possibilités d’action mais il faut reconnaître qu’ils sont moins performants. De même, les animatroniques manquent cette fois-ci de crédibilité tant ça se voit à l’écran. On retrouve aussi le cliché des séquences nocturnes sous la pluie pour faire croire que le danger est plus fort mais l’ambiance ne se ressent pas. Vu qu’il y a des véhicules, on a droit à des cascades sans queue ni tête. Vient alors la déception de la bande originale qui ne propose aucune mélodie percutante et pire, certaines musiques sont trop en décalage et sans immersion.
Le monde perdu : Jurassic Park est un spectacle qui en fait trop, se voulant sans intérêt.