Réalisation : Robert Zemeckis.
Scénario : Bob Gale.
Production : Bob Gale et Neil Canton.
Musique : Alan Silvestri.
Société de production : Universal Pictures, Amblin Entertainment et U-Drive Productions.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 25 mai 1990.
Date de sortie française : 18 juillet 1990.
Titre original : Back to the Future Part III.
Durée : 1h58.
Budget : 40 millions de dollars.
Box-office mondial : 245 millions de dollars.
Box-office USA : 88,2 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 677 333 entrées.
Résumé.
Piégé en 1955, Marty veut sauver Doc qui a été assassiné dans le passé. Il retrouve la Delorean pour partir en 1855, à l’époque du far west, où Doc vit une nouvelle vie et sa rencontre avec Clara va la bouleverser.
Casting.
Marty McFly : Michael J. Fox (VF : Luq Hamet).
Doc Emmett Brown : Christopher Lloyd (VF : Pierre Hatet).
Clara Clayton : Mary Steenburgen (VF : Frédérique Tirmont).
Maggie : Lea Thompson (VF : Céline Monsarrat).
Buford Tannen : Thomas F. Wilson (VF : Richard Darbois).
Jennifer Parker : Elisabeth Shue (VF : Brigitte Berges).
Strickland : James Tolkan (VF : Jean-Claude Montalban).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Retour vers le futur 3 est la suite de Retour vers le futur et Retour vers le futur 2.
Ce troisième opus a été tourné immédiatement après la fin du tournage du second film, étalant alors les deux productions sur onze mois consécutifs.
Le film se déroule du 12 au 16 novembre 1955, du 2 au 7 septembre 1885 et le 27 octobre 1985.
Tom Wilson (Tannen) a réalisé lui-même ses cascades à cheval.
Le président américain et ancien acteur Ronald Reagan a été approché pour jouer le rôle du maire Hubert mais il n’a pas pu accepter le rôle.
Le tournage s’est déroulé du 10 août 1989 au 12 janvier 1990 en Californie.
Notre critique de Retour vers le futur 3.
Pour conclure la trilogie, on va cette fois-ci partir dans le passé et il faut espérer un film à la hauteur.
Conçu en même temps que le second film, ce nouvel opus prend tout à contre-courant car après avoir exploré le futur et un peu du passé, on part cette fois-ci loin en arrière au far West. De quoi donner un aperçu de tout Hill Valley lors de sa construction et c’est amusant à voir. Néanmoins, le scénario est quand même moins captivant qu’auparavant. Nous ne sommes plus confrontés réellement à du voyage temporel à proprement parler mais plus à une histoire de cœur concernant Doc. C’est donc une histoire plus classique qui nous est proposé et c’est dommage. Surtout qu’on n’a plus les conséquences des changements du passé qui sont vraiment exploitées. C’est dommage car on dirait plus que les scénaristes ont voulu faire une histoire de western mais sans le relier véritablement à la saga. On retrouve de plus un peu tous les clichés du genre sans grandes surprises. L’humour reste présent mais sans réelle saveur car on ne fait que retrouver ce qu’on a déjà vu dans les deux premiers films et ce côté recyclage dérange un peu.
Marty découvre une nouvelle époque et se veut cette fois-ci le plus raisonnable du binôme. En effet, les rôles sont inversés pour ce film. Notre jeune héros veut sauver Doc et le ramener à la bonne époque et il va devoir aussi se la jouer cow-boy. Même s’il a gagné en maturité, il n’a pas grand chose de plus à offrir. Il reste donc Doc qui tout d’un coup en oublie la raison pour écouter son cœur. C’est assez classique et il s’en moque finalement de modifier le continuum qu’il a toujours voulu préserver. On le voit plus fleur bleue, plus posée et même si cela donne une autre facette du personnage, le changement est trop brutal. Tannen est toujours présent façon malfrat d’époque et à part jouer les durs, il n’a rien de plus intéressant. Clara est donc la nouvelle de la franchise et elle sert juste d’intérêt romantique à Doc. Elle est très calme, intelligente mais n’a pas un grand développement et son côté aventureux mais du temps à se montrer, surtout que ça contraste trop avec la façon dont elle est présentée que ça ne donne pas quelque chose de crédible.
On reste avec la même équipe à la réalisation et on n’est pas trop dépaysé par la mise en scène. Forcément, c’est plus dans les décors qu’on a du neuf complet. On retrouve Hill Valley façon western où tout est en construction jusqu’à la fameuse horloge. C’est dommage que cet élément n’ait pas été plus exploitée dans l’intrigue car il y avait de la matière. On se retrouve en plus plongé complètement en immersion aussi bien avec les costumes qu’avec le paysage. Les effets visuels sont utilisés à nouveau mais de manière plus minimalistes et ce n’est pas un mal car ça n’aurait pas collé avec le reste. Petit bémol aussi sur la bande originale qui ne joue pas vraiment avec le genre western pour donner une autre thématique de la musique principale.
Retour vers le futur 3 ne donne pas la meilleure approche pour conclure la trilogie et ne devient qu’un simple divertissement.