Réalisation : Kevin Greutert.
Scénario : Patrick Melton et Marcus Dunstan.
Production : Mark Burg, Oren Koules et Gregg Hoffman.
Musique : Charlie Clouser.
Société de production : Twisted Pictures, A Bigger Boat, Saw VI Productions et StudioCanal.
Distributeur : Lionsgate.
Date de sortie USA : 23 octobre 2009.
Date de sortie française : 4 novembre 2009.
Titre original : Saw VI.
Durée : 1h32.
Budget : 11 millions de dollars.
Box-office mondial : 68,2 millions de dollars.
Box-office USA : 27,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 474 052 entrées.
Résumé.
Tandis que des agents traquent toujours le complice de Jigsaw, Hoffman ne se sent pas serein. Un nouveau piège est en place où un directeur d’assurances va être confronté à son propre système.
Casting.
John Kramer / Jigsaw : Tobin Bell (VF : Bruno Dubernat).
Mark Hoffman : Costas Mandylor (VF : Bertrand Nadler).
Dan Erickson : Mark Rolston (VF : François Dunoyer).
Jill Tuck : Betsy Russell (VF : Emmanuèle Bondeville).
Amanda Young : Shawnee Smith (VF : Nathalie Karsenti).
William Easton : Peter Outerbridge (VF : Pierre-François Pistorio).
Lindsey Perez : Athena Karkanis (VF : Olivia Dalric).
Pamela Jenkins : Samantha Lemole (VF : Marie-Eugénie Maréchal).
Simone : Tanedra Howard (VF : Sophie Riffont).
Eddie : Marty Moreau (VF : Manuel Guillot).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Saw 6 est la suite de Saw, Saw 2, Saw 3, Saw 4 et Saw 5.
Costas Mandylor (Hoffman) a été blessé à la mâchoire durant une de ses scènes. Sa réaction de douleur fut retenue dans le montage final.
Le tournage s’est déroulé du 30 mars au 13 mai 2009 en Ontario.
Notre critique de Saw 6.
Sixième opus, le début d’un fil qui s’épuise ?
On peut effectivement dire ça oui. On commence avec la base de la saga : les pièges. On retrouve le concept d’un homme qui traverse plusieurs épreuves et qui doit sauver, ou non, des gens (qu’il connait cette fois-ci). Malheureusement, rien de bien palpitant sur cette intrigue car c’est assez tiré par les cheveux. Le seul point qui vaut le détour consiste en la dénonciation des compagnies d’assurances qui profitent du système au détriment des personnes, voyant l’argent avant l’humain. On doit donc se contenter de la seconde intrigue : l’enquête. Elle se veut moyennement captivante. On sait que l’étau se resserre autour d’Hoffman. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur son passé en tant que disciple de Jigsaw. Cependant, on a l’impression de revivre l’intrigue d’Amanda dans les premiers films. Reste donc à espérer que la séquence révélation soit à la hauteur et… non. Les scénaristes tentent de se raccrocher à ce qu’ils peuvent mais ça part trop loin.
Hoffman est souvent tendu dans ce film car il comprend que les deux enquêteurs (vus dans les précédents métrages) sont en train de recoller les morceaux pour remonter jusqu’à lui. Il en devient moins prudent, témoignant ainsi que son intelligence est inférieure à celle de Kramer. C’est dommage que le personnage n’arrive pas à être plus attrayant (même pour un antagoniste). Il se fait presque voler la vedette par Jill, qui prend de plus en plus de place dans la franchise. Sauf que là encore, son rôle ne parvient pas à être suffisamment crédible. Quant aux piégés, on s’en moque quasi de tous et ce n’est donc que le directeur de la compagnie d’assurance qui est mis en avant car il doit faire des choix. Sauf que comme pour les derniers films, il n’a pas une grande utilité.
Rien de bien spécifique à dire sur la réalisation qui garde son style si ce n’est le retour des montages ultra rapides pour la dernière séquence. On est donc dans une ambiance toujours aussi terne voire sale. Les flashback sont quant à eux remarquables par leur colorimétrie plus lumineuse et parfois un peu flou, style onirique. En revanche, la saga plonge plus dans le gore avec des pièges vraiment dégoûtants à voir et on sent que c’est devenu gratuit tant ça aurait pu être plus expéditif.
Saw 6 témoigne d’une saga qui tire en longueur et qu’il aurait été temps d’arrêter tant il n’y a pas grand chose à retenir de ce film.