Réalisation : Leonard Nimoy.
Scénario : Steve Meerson, Peter Krikes, Harve Bennett et Nicholas Meyer.
Production : Harve Bennett et Ralph Winter.
Musique : Leonard Rosenman.
Société de production : Paramount Pictures.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 26 novembre 1986.
Date de sortie française : 3 février 1988.
Titre original : Star Trek IV: The Voyage Home.
Durée : 1h59.
Budget : 21 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : 109,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 66 670 entrées.
Résumé.
La Terre est menacée par une sonde émettant un son mystérieux. Kirk et son équipage se rendent sur place. Afin de régler le problème, ils vont devoir voyager dans le temps et aller en 1986.
Casting.
James Tiberius Kirk : William Shatner (VF : Sady Rebbot).
Spock : Leonard Nimoy (VF : Robert Party).
Leonard McCoy : DeForest Kelley (VF : François Marié).
Montgomery Scott : James Doohan (VF : Georges Aubert).
Pavel Chekov : Walter Koenig (VF : Nicolas Brémont).
Hikaru Sulu : George Takei (VF : Tola Koukoui).
Nyota Uhura : Nichelle Nichols (VF : Laure Moutoussamy).
Gillian Taylor : Catherine Hicks (VF : Emmanuèle Bondeville).
Sarek : Mark Lenard (VF : Georges Berthomieu).
Amanda : Jane Wyatt (VF : Monique Mélinand).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Star Trek IV : retour sur Terre est la suite de Star Trek : le film, Star Trek II : la colère de Khan et Star Trek III : à la recherche de Spock. C’est le quatrième film de la franchise Star Trek.
William Shatner hésitait à revenir et les studios l’ont convaincu en augmentant son salaire.
Eddie Murphy et Susan Sarandon ont été envisagés pour le rôle de Taylor.
Des animatroniques ont été utilisés pour les baleines. Le réalisme était tel que des associations de défense des animaux ont protesté en pensant que c’était de vraies baleines.
Le tournage s’est déroulé du 24 février au 5 mai 1986 en Californie.
Notre critique de Star Trek IV : retour sur Terre.
Après un troisième film disposant d’une belle histoire, une suite a de quoi réjouir.
Quand en plus, on parle de voyage dans le temps, c’est d’autant plus intéressant. Si seulement… En réalité, le scénario vire pleinement comédie que ça en devient risible. Le pire étant que le concept de base est tout aussi ridicule, à savoir sauver des baleines dans le passé… Même si on y voit ainsi un message de protection de l’environnement, ça arrive de nulle part et ça ne rend pas le tout plus convaincant. On a un mélange entre sérieux dramatique qui contraste trop avec les scènes remplies de gags et par conséquent, on ne sait pas trop sur quel pied danser. L’intrigue ne donne ainsi aucune émotion et ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes à travers des facilités scénaristiques. On entend par là que malgré deux cents ans d’écart, chaque membre de l’équipage arrive à maîtriser des technologies archaïques à leurs yeux.
Forcément, avec un scénario aussi simpliste, les personnages vont en jouer un peu trop. Ils arrivent dans un monde où ils sont amenés à vivre des situations loufoques qui sont censées faire rire. Chacun va avoir sa propre aventure histoire de remplir l’histoire mais ça ne les met pas pour autant à l’honneur. Aucun n’aura un vrai développement malgré le potentiel (bancal) et on n’a rien pour s’attacher ne serait-ce qu’un peu à eux. Il n’y a que l’arrivée de Taylor qui a un intérêt en étant une « humaine contemporaine » qui veut protéger les baleines et qui donnent de beaux messages. Néanmoins, sa faculté aussi rapide à accepter les voyageurs du futur ne la rend pas crédible.
On sent presque que ce film a été fait à cause d’une absence de budget. Tout se déroule au final sur Terre à San Francisco. On aura donc droit à l’espace qu’au début et à la fin du film. De ce fait, ne vous attendez pas à y trouver pléthore d’effets visuels. On se contentera juste de quelques gadgets futuristes. La réalisation n’a donc rien d’exceptionnel et fait juste le travail de base. Malheureusement, afin d’enfoncer davantage le clou, la bande originale n’a rien d’épique ni de science-fiction mais nous propose des mélodies… comiques. On va dire qu’au moins c’est raccord avec l’esprit initial.
Star Trek IV : retour sur Terre aurait mieux fait de ne pas y retourner tant c’est devenu une comédie pas drôle.