Réalisation : Justin Lin.
Scénario : Simon Pegg et Doug Jung.
Production : J. J. Abrams, Roberto Orci et Bryan Burk.
Musique : Michael Giacchino.
Société de production : Paramount Pictures, Skydance Media, Alibaba Pictures Group, Huahua Media, Bad Robot, Sneaky Shark et Perfect Storm Entertainment.
Distributeur : Paramount Pictures.
Première mondiale : 20 juillet 2016 (Sydney).
Date de sortie USA : 22 juillet 2016.
Date de sortie française : 17 août 2016.
Titre original : Star Trek Beyond.
Durée : 2h02.
Budget : 185 millions de dollars.
Box-office mondial : 343,5 millions de dollars.
Box-office USA : 158,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 686 235 entrées.
Résumé.
Kirk et son équipage se rendent en territoire inconnue pour une mission de sauvetage. Ils se retrouvent piégés, l’Enterprise est détruit et chaque membre se trouve séparé sur une planète où règne une espèce menaçante.
Casting.
James Tiberius Kirk : Chris Pine (VF : Emmanuel Garijo).
Spock : Zachary Quinto (VF : Adrien Antoine ).
Leonard McCoy : Karl Urban (VF : Fabrice Josso).
Nyota Uhura : Zoe Saldaña (VF : Ingrid Donnadieu).
Montgomery Scott : Simon Pegg (VF : Cédric Dumond).
Jaylah : Sofia Boutella (VF : Laëtitia Lefebvre).
Hikaru Sulu : John Cho (VF : Alexandre Nguyen).
Pavel Chekov : Anton Yelchin (VF : Nathanel Alimi).
Krall : Idris Elba (VF : Frantz Confiac).
Manas : Joe Taslim (VF : Inconnue).
Kalara : Lydia Wilson (VF : Sybille Tureau).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Star Trek : sans limites est la suite de Star Trek (2009) et Star Trek into darkness. C’est le 13e film de la franchise Star Trek.
Le projet débute en 2013.
Le tournage s’est déroulé du 25 juin au 14 octobre 2015au Canada, Californie et Émirats Arabes Unis.
Notre critique de Star Trek : sans limites.
On repart sur un nouveau métrage de la saga et le pitch est bien vendeur.
En effet, de voir l’équipage en très fâcheuse posture, la perte du vaisseau, un territoire inconnu, aucune aide extérieure… tout est là pour marquer les esprits par de l’audace et de la tension. C’est clairement le cas… sur le premier tiers du film. Malheureusement, le reste du scénario se veut orienté action et beaucoup moins dans l’émotions, beaucoup moins dans les messages porteurs et il n’y a plus rien qui vaut vraiment le détour. On tombe dans une intrigue trop classique sans péripéties notables et sans surprises. Il n’y a plus cet aspect d’exploration et vu qu’on reste coincé sur une planète quasi tout le film, au revoir également les séquences spatiales à part au début et à la fin. C’est dommage que cet opus régresse en qualité d’écriture.
Équipage divisé un temps du film, cela permet de leur donner tous un petit quart d’heure de gloire mais ça reste au final bien peu car mal exploité. On ne peut pas dire non plus que les deux héros de la saga, à savoir Kirk et Spock, relèvent la barre. Bien qu’ils restent égaux à eux-mêmes, ils n’apportent rien de nouveau ici et même leur relation n’a pas cette plus-value touchante. Ils avaient pourtant un gros potentiel en début de film car chacun veut quitter le commandement du vaisseau mais ce qui aurait pu être un fil conducteur est rapidement expédié. Jaylah est une alien qui va les aider mais à part son aptitude au combat, elle n’a pas plus d’intérêt dans le scénario. Quant à l’antagoniste, c’est la grosse brute qui veut tout détruire et il n’y a aucune nuance chez lui.
Nouveau réalisateur et ça ressent dans la mise en scène. Tout d’abord car elle apporte moins de majestuosité. Les séquences fortes n’ont rien de bien marquantes et il n’y a pas ce côté héroïque qu’on retrouvait dans les deux précédents films. Au contraire, on part dans du spectaculaire gratuit qui est plus du tape à l’œil sans grande audace artistique. C’est même aussi parfois un surplus d’effets visuels qui ne sont pas toujours de très grandes réussites. Même bilan pour la bande originale qui ne fait pas rêver et qui n’use pas vraiment du thème emblématique (à l’exception au début du métrage dans une version dramatique magnifique).
Star Trek : sans limites en a au contraire une et régresse en tout point en se voulant juste un simple divertissement.