Réalisation : Michael Bay.
Scénario : Ehren Kruger.
Production : Ian Bryce, Lorenzo di Bonaventura et Don Murphy.
Musique : Steve Jablonsky.
Société de production : Paramount Pictures, DreamWorks, Hasbro, Di Bonaventura Pictures, Tom DeSanto/Don Murphy Production, Amblin Entertainment et Platinum Dunes.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 29 juin 2011.
Date de sortie française : 29 juin 2011.
Titre original : Transformers: Dark of the Moon.
Durée : 2h35.
Budget : 195 millions de dollars.
Box-office mondial : 1,1 milliard de dollars.
Box-office USA : 352,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 622 932 entrées.
Résumé.
En 1969, des astronautes découvrent sur la face cachée de la lune un artefact alien. De nos jours, le nouveau leader des Decepticons mène toujours la guerre contre les Autobots qui sont sur le point de perdre, menaçant l’avenir de l’humanité.
Casting.
Sam Witwicky : Shia LaBeouf (VF : Jim Redler).
Carly Spencer : Rosie Huntington-Whiteley (VF : Charlotte Correa).
William Lennox : Josh Duhamel (VF : Alexis Victor).
Robert Epps : Tyrese Gibson (VF : Bruno Henry).
Seymour Simmons : John Turturro (VF : Vincent Violette).
Dylan Gould : Patrick Dempsey (VF : Damien Boisseau).
Charlotte Mearing : Frances McDormand (VF : Jocelyne Darche).
Dutch : Alan Tudyk (VF : Tanguy Goasdoué).
Bruce Brazos : John Malkovich (VF : Edgar Givry).
Optimus Prime : Peter Cullen (VF : Jacques Frantz).
Sentinel Prime : Leonard Nimoy (VF : Marc Cassot).
Mégatron : Hugo Weaving (VF : Julien Kramer).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Transformers 3 : la face cachée de la Lune est la suite de Transformers et de Transformers 2 : la revanche.
Blake Lively, Gemma Arterton, Amber Heard, Katie Cassidy, Lucy Hale et Anna Kendrick ont été envisagées pour le rôle de Carly.
Sean Connery a été envisagé pour prêté sa voix à Sentinel.
Le Driller nécessitait 122 heures de rendu par image et jusqu’à 288 heures lors de l’attaque sur le gratte-ciel.
Après un accident d’une figurante sur une scène de course poursuite de l’autoroute et par respect pour elle et ses proches, Michael Bay a décidé de ne pas utiliser les images. À la place, il a repris un plan d’un de ses films de 2004, The Island, sur lequel il a rajouté un robot détruisant la voiture.
Les 530 véhicules détruits dans le film sont des donations de compagnie d’assurances suite à une inondation des véhicules.
Le tournage s’est déroulé du 17 mai au 9 novembre 2010 au Wisconsin, Michigan, illinois, Georgie, Floride et Californie.
Notre critique de Transformers 3 : la face cachée de la Lune.
Après la malédiction des suites, ce troisième opus n’augure rien de bon et va devoir rattraper le second film.
Passer après le deuxième long-métrage ne peut que rendre la chose encore meilleure. Le scénario veut voir grand et même très grand, mais surtout… trop grand. On entre pleinement là dans une nouvelle phrase où il faut essayer de tout surpasser. Il y a pourtant de bonnes idées sur le fait d’approfondir l’univers des robots avec leur planète, leur technologie, un nouveau rang grâce à Sentinel… mais ce n’est pas suffisant. L’intrigue sur le mystère de la Lune est plutôt bien trouvée même si rien de bien exceptionnel. En fait, on est plutôt ici dans une simple bataille entre les Autobots et les Decepticons et on a vraiment ce sentiment de déjà-vu. Il y a peu de rebondissement tant l’histoire use d’une structure bien classique et même les rivalités dans le camp des humains se veulent bien classiques. Le seul fait vraiment notable est l’effort des scénaristes de vouloir apporter plus d’émotions par moment mais sans jamais parvenir à rentrer en profondeur pour vraiment nous toucher. La dernière partie du film est juste la grosse bataille qui est impressionnante et qui peut donc vraiment influer la suite de la saga car plus rien n’est caché à l’humanité. Petite appréciation sur des dialogues un chouillas moins bête que précédemment.
Avoir une continuité dans les acteurs pour une saga c’est bien, leur faire faire autre chose c’est mieux. Sam est devenu exaspérant à vouloir se la jouer grand héros mais sans avoir aucune compétence supplémentaire si ce n’est son courage. Il n’évolue pas depuis le début de la franchise et on commence vraiment à avoir du mal avec lui. Surtout que là maintenant il est bien plus combattif, ce serait son seul véritable ajout mais ça ne le rend pas très crédible. Au revoir aussi à Mikaela qui n’est même pas mentionné de toute l’histoire et bonjour à Carly. Elle souffre malheureusement du même rôle : servir à rien si ce n’est être amoureuse de Sam. Voilà, c’est léger. En plus on la découvre comme fille luxueuse et elle devient une pseudo guerrière mais comme pour Sam, ce n’est pas convaincant. On a encore droit à Seymour qui heureusement fait beaucoup moins le clown. Lennox et Epps reprennent leur rôle de soldats mais ne sont pas bien exploités. Optimus et Bumblebee sont sous-exploités : le premier est égal à lui-même que son charisme ne fonctionne plus tandis que le second reste amusant mais souffre d’un manque d’une vraie personnalité.
Du côté des nouveaux (à part Carly), Dylan est juste un plein aux as tape à l’œil qui rêve grand mais qui a tellement le melon qu’on se désintéresse de lui. Il en est même trop prévisible tant son personnage est mal écrit. Bruce est une blague à lui tout seul et ne sert clairement à rien. Charlotte est la nouvelle responsable des opérations trop à cheval sur le règlement que ça en devient une caricature. Sentinel est un personne ambigüe qui a un bon fond pour sauver son peuple mais il manque d’un vrai développement tant il reste bien classique pour arriver à ses fins.
Michael Bay continue son œuvre mais il a ici une sorte de manque d’inspiration, comme s’il n’avait pas vraiment envie de le faire. Lui qui aimait jusque là favoriser les effets pratiques se laisse rattraper par une avalanche d’effets visuels plus ou moins réussis. C’est limite s’il ne faut pas en mettre partout au détriment du réel. Même si les robots sont toujours animés de manière impressionnante (en particulier leur transformation en véhicule et inversement), les décors se « virtualisent » de trop, surtout pour la grosse bataille qui mérite quand même le détour par la grandiloquence du combat. Le réalisateur aime aussi ses plans où la caméra est bancale en contre-plongée mais ça en devient une marque de fabrique trop prononcée et souvent sans intérêt. De même qu’il adore le soleil à l’horizon pour les teintes orangées mais c’est comme si chaque moment important se faisait au lever du soleil… Mention spéciale toujours pour la bande originale qui parvient à rattraper celle du précédent métrage avec des mélodies touchantes et une bonne utilisation du thème principal avec ses variantes.
Transformers 3 : la face cachée de la Lune relève un peu le niveau mais commence à virer dans la surenchère.