Vermines.

Réalisation : Sébastien Vaniček.
Scénario : Sébastien Vaniček et Florent Bernard.
Production : Harry Tordjman.
Musique : Douglas Cavanna et Xavier Caux.
Société de production : My Box Productions, Tandem, Netflix, France Télévisions, CNC, Impact Film, Cinécap 6, Cinéaxe 5, Cofimage 34, SG Image 2022 et Indéfilms 12.
Distributeur : Tandem.
Première mondiale : 7 septembre 2023 (Venise).
Date de sortie USA : 19 avril 2024.
Date de sortie française : 27 décembre 2023.
Titre original : Vermines.
Durée : 1h45.
Budget : 5 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 268 940 entrées.

Résumé.

Kaleb collectionne les animaux exotiques. Il récupère une araignée qui va s’échapper de sa boîte et pondre. L’immeuble se trouve envahit d’araignées dangereuses qui ne font que grandir.

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Le tournage s’est déroulé de janvier à mars 2022.

Notre critique de Vermines.

Araignées et immeuble confiné, on sent bien le scénario minimaliste.

Effectivement, l’histoire n’a rien de particulièrement originale. On débute malheureusement avec les gros clichés caricaturaux des jeunes de banlieues qui seraient liés à la drogue, aux rodéos urbains et vandalisant leur environnement. Puis quand arrive enfin l’araignée et qu’elle s’échappe, on entre enfin dans la pure tension. C’est là que l’intrigue prend une autre saveur. Il n’y a pas besoin d’être arachnophobe ou claustrophobe pour se sentir mal car tout est fait pour nous oppresser. Les victimes commencent, le danger augmente en intensité… On avoue que par moment il y a même des scènes dramatiques portées sur l’émotion. Mais voilà, ça va s’arrêter là. Même si nous sommes dans un film d’horreur, l’histoire ne va pas apporter quelque chose de neuf.

Si le casting ne brille pas avec des performances mémorables, on sent clairement la peur et le désarroi dans chacun des participants et c’est ce qu’on attend pour ce genre de film. Même les plus braves commencent à défaillir et ça rend le tout bien plus crédible. Même leurs actes sont logiques et on n’a pas de grands héros. Tout est naturel. En revanche, les personnages n’ont pas droit à un fort développement ni même de personnalités propres. Chacun est interchangeable et on ne peut pas vraiment s’attacher à eux. On apprécie en tout cas d’éviter aux caricatures du film d’épouvante et ça fait clairement du bien.

Avec une histoire assez simple et des personnages du même niveau, c’est plutôt la réalisation qui est vraiment marquante. C’est très pesant et ça ne fait que s’accentuer au fil du film. D’une simple araignée et d’une petite toile, on termine avec une armée de grosses bêtes à huit pattes et une toile géante. Le fait d’avoir opté pour des bestioles qui s’immobilisent quand il y a de la lumière permet de faire tout un jeu avec l’éclairage. Certes, c’est un code de l’horreur mais c’est parfaitement justifié ici. La caméra virevolte également en choisissant soit le plan fixe lent qui fait monter la tension soit le mouvement saccadé qui fait bien flipper. Sans compter que la bande originale use de la musique stridente très caricaturale mais qui fonctionne efficacement.

Vermines ne dispose pas d’un scénario exceptionnel mais sa réalisation le rend bien plus percutant.