Réalisation : Michael Bay.
Scénario : Ehren Kruger.
Production : Ian Bryce, Tom DeSanto, Lorenzo di Bonaventura, Don Murphy.
Musique : Steve Jablonsky.
Société de production : Paramount Pictures, Hasbro, Di Bonaventura Pictures, Tom DeSanto/Don Murphy Production, Ian Bryce Productions, October Pictures, China Movie Channel, Jiaflix Enterprises, Amblin Entertainment et Platinum Dunes.
Distributeur : Paramount Pictures.
Première mondiale : 22 juin 2014 (Shanghai).
Date de sortie USA : 27 juin 2014.
Date de sortie française : 16 juillet 2014.
Titre original : Transformers: Age of Extinction.
Durée : 2h45.
Budget : 210 millions de dollars.
Box-office mondial : 1,1 milliard de dollars.
Box-office USA : 245,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 343 189 entrées millions de dollars.
Résumé.
Cade est un inventeur qui aime la robotique ainsi que sa fille. Il trouve un camion qui n’est autre qu’Optimus. En face, une agence a décidé de créer ses propres Transformers contrôlables avec les restes de Megatron.
Casting.
Cade Yeager : Mark Wahlberg (VF : Bruno Choël).
Tessa Yeager : Nicola Peltz (VF : Ludivine Maffren).
Shane Dyson : Jack Reynor (VF : Gauthier Battoue).
Joshua Joyce : Stanley Tucci (VF : Bernard Alane).
Harold Attinger : Kelsey Grammer (VF : Patrick Béthune).
Optimus Prime : Peter Cullen (VF : Jacques Frantz).
Lockdown : Mark Ryan (VF : Emmanuel Jacomy).
Bumblebee : Mark Ryan (VF : Vincent Ribeiro et Tristan Petitgirard).
Galvatron : Frank Welker (VF : Eric Peter).
Lucas Flannery : T. J. Miller (VF : Emmanuel Garijo).
Drift : Ken Watanabe (VF : Guillaume Orsat).
Darcy Tirrel : Sophia Myles (VF : Armelle Gallaud).
Su Yuerning : Li Bingbing (VF : Geneviève Doang).
James Savoy : Titus Welliver (VF : Olivier Cordina).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Transformers : l’âge de l’extinction est la suite de Transformers, Transformers 2 : la revanche et Transformers 3 : la face cachée de la Lune.
C’est le début d’une nouvelle trilogie pour la franchise.
Michael Bay n’avait pas l’intention de réaliser ce film mais quand il va la popularité de l’attraction tirée de la franchise, il a senti qu’il avait encore quelque chose à faire. Avant qu’il ne valide sa participation, Roland Emmerich, Joe Johnston, Jon Turteltaub, Stephen Sommers, Louis Leterrier et David Yates ont été envisagés pour le remplacer.
Dwayne Johnson a été envisagé pour le rôle de Cade Yeager.
Mark Wahlberg a réalisé la grande majorité de ses cascades dans le film.
En faisant une moyenne, un drapeau américain est présent à l’écran toutes les trois minutes.
Le tournage s’est déroulé du 28 mai au 5 novembre 2013 dans le Michigan, Utah, Texas, Islande, Illinois, Arizona et Hong Kong.
Notre critique de Transformers : l’âge de l’extinction.
Une sorte de reboot dans une continuité, cela peut être autant salutaire que catastrophique.
Finalement, c’est salutaire et de loin. On est maintenant dans un monde où les Transformers sont de notoriété publique. C’est une forme de renouveau de la franchise car plus d’opportunités sont possibles. Ici, c’est donc la main mise d’une société de technologie qui fait ses propres Transformers sans trop se soucier des conséquences. On a donc des enjeux plus grands ainsi qu’un regard sur une innovation sans réel contrôle. Les scénaristes l’ont d’ailleurs bien compris car ils continuent de modifier la saga. Fini le grand conflit de militaires tirant dans le tas et des séquences d’action en veux-tu en voilà. On est plus dans la société civile et c’est appréciable comme intrigue. Il y a même beaucoup moins d’humour ridicule. Certes, il est toujours présent mais bien mieux géré.
Mise à part l’intrigue principale, la secondaire est intéressante. Nous ne sommes plus dans le couple d’adolescent et de leur amourette mais plutôt dans le lien familial. Là encore, c’est une bonne idée car on voit un père voulant protéger sa grande fille. Bien qu’on reste toujours dans l’amour, c’est moins guimauve et praline. Néanmoins, on a aussi une intrigue amoureuse mais entre la fille et son copain, relation qu’elle cachait à son père. Ce qui donne des situations bien clichés de papa protecteur mais on ne pouvait pas s’attendre non plus à un scénario exceptionnel. L’autre intrigue concerne celle des Transformers avec une faction voulant rebâtir leur monde sur Terre. Même si c’était déjà le cas dans les opus précédents, on trouve qu’ici c’est moins manichéen et même plutôt mieux réfléchi.
On dit au revoir à Sam et compagnie et bonjour aux nouveaux ! Là encore, ça fait du bien ! Fini le gamin arrogant et maladroit et trop courageux. Il est donc remplacé par Cade. Père de famille, il est inventeur, récupérant dans les décharges pour fabriquer en particulier des robots. Il est donc intelligent, improvise rapidement et a quelques compétences à l’action. Par chance, ce n’est pas un ancien militaire et donc ses talents de combats sont plutôt hésitantes mais pas maladroites. Il est très protecteur envers Tessa. On n’est plus dans la fille juste là pour sa plastique et l’intérêt amoureux. C’est une jeune femme qui s’oppose à son père tout en l’admirant. Leur relation est intéressante car crédible. Shane est le petit ami pilote qui ne se la joue pas super héros. Même s’il est un peu une caricature, il s’en sort plutôt bien. Joshua est le dirigeant d’une société technologique qui voit les Transformers comme un avenir radieux. Bien qu’il soit très ambitieux, il a conscience de ce qu’il se passe et a certaines valeurs. Il est la touche comique du film car ce n’est pas un homme d’action.
Bumblebee est clairement mis de côté et on sent qu’il commence à se retirer de la saga. Optimus quant à lui est toujours l’Autobots plein de courage qui croit à l’humanité et à leur potentiel. Il prend encore plus sa place de leader. Ses autres acolytes sont combattifs et ont chacun leur style entre élégance et destructeur. Galvatron est le nouveau qui se veut l’antagoniste malgré lui. C’est un Transformers créé de toute pièce par les humains mais qui ne peut rester sous contrôle. On apprécie qu’il ne soit pas en quête de dominer le monde. Il y a bien sûr le grand méchant conquérant mais il n’est pas si cliché que ça. Quant à l’ajout de Transformers « dinosaures », la raison évoquée est bancale mais pas si ridicule. Mais c’est dommage aussi car ça donne un côté humoristique.
Après trois épisodes très centrés action, on se doutait qu’ici ce serait pareil. Sauf que le renouveau est là et on a donc droit à moins de séquences tape à l’œil et même presque moins d’action. Rassurez-vous, nous ne sommes pas juste dans du discours non stop mais l’équilibre est bien plus agréable. Les effets visuels sont bien plus nombreux et sont plutôt bons dans l’ensemble même si certains Transformers manquent de naturel dans les reflets métalliques. On retrouve toujours le style de Michael Bay avec ses contre-plongées exagérées et son utilisation des couchers de soleil. Ce qu’on n’aime beaucoup moins est l’utilisation patriotique trop poussée avec la présence de drapeaux américains un peu partout sans raison. Par chance, toute la partie en Chine n’en possède pas et c’est intéressant de voyager ailleurs qu’aux États-Unis pour une fois. La bande originale se veut très agréable et reprend les mélodies emblématiques de la saga même si on aurait aimé, à l’image du reste, plus de nouveautés.
Transformers : l’âge de l’extinction ressuscite plutôt la franchise en gommant la plupart de ses défauts et signant un renouveau salutaire.