Réalisation : Mike Newell.
Scénario : Steve Kloves.
Production : David Heyman.
Musique : Patrick Doyle.
Société de production : Warner Bros., Heyday Films et Patalex IV Productions Limited.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 18 novembre 2005.
Date de sortie française : 30 novembre 2005.
Titre original : Harry Potter and the Goblet of Fire.
Durée : 2h37.
Budget : 150 millions de dollars.
Box-office mondial : 896,8 millions de dollars.
Box-office USA : 290,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 7 731 601 entrées.
Résumé.
Pour sa quatrième année, le Tournoi des trois sorciers est une compétition dangereuse et mortelle entre trois écoles de sorcellerie. Contre toute attente, un quatrième candidat est désigné : Harry Potter. Dans l’ombre, la présence de Voldemort s’intensifie.
Casting.
Harry Potter : Daniel Radcliffe (VF : Kelyan Blanc).
Ron Weasley : Rupert Grint (VF : Olivier Martret).
Hermione Granger : Emma Watson (VF : Manon Azem).
Albus Dumbledore : Michael Gambon (VF : Marc Cassot).
Alastor Maugrey « Fol Œil » : Brendan Gleeson (VF : Patrick Bethune).
Rubeus Hagrid : Robbie Coltrane (VF : Patrick Messe).
Cornelius Fudge : Robert Hardy (VF : Philippe Dumat).
Minerva McGonagall : Maggie Smith (VF : Claude Chantal).
Severus Rogue : Alan Rickman (VF : Claude Giraud).
Drago Malefoy : Tom Felton (VF : Dov Milsztajn).
Lucius Malefoy : Jason Isaacs (VF : Jérôme Keen).
Fred Weasley : James Phelps (VF : Guillaume Legier).
George Weasley : Oliver Phelps (VF : Guillaume Legier).
Neville Londubat : Matthew Lewis (VF : Romain Larue).
Cédric Diggory : Robert Pattinson (VF : Julien Allouf).
Barty Croupton Sr. : Roger Lloyd-Pack (VF : Hervé Jolly).
Rita Skeeter : Miranda Richardson (VF : Charlotte Valandrey).
Igor Karkaroff : Predrag Bjelac (VF : Inconnue).
Viktor Krum : Stanislav Ianevski (VF : Benjamin Pascal).
Olympe Maxime : Frances de la Tour (VF : Inconnue).
Fleur Delacour : Clémence Poésy (VF : elle-même).
Lord Voldemort : Ralph Fiennes (VF : Patrick Laplace).
Peter Pettigrow : Timothy Spall (VF : Michel Papineschi).
Barty Croupton Jr. : David Tennant (VF : Stéphane Ronchewski).
Lucius Malefoy : Jason Isaacs (VF : Jérôme Keen).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Harry Potter et la coupe de feu est l’adaptation du roman du même nom de J.K. Rowling publié en 2000. C’est la suite de Harry Potter à l’école des sorciers, Harry Potter et la chambre des secrets et Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban.
M. Night Shyamalan a refusé le poste de réalisateur.
Il a été question de faire un film en deux parties mais le réalisateur refusa, supprimant plusieurs intrigues secondaires des livres.
La disparition du nez de Ralph Fiennes pour le rôle de Voldemort n’est pas du maquillage mais un trucage numérique.
La scène du bal a demandé trois semaines de préparation aux acteurs tandis que Daniel Radcliffe n’a eu que quatre jours.
Daniel Radcliffe a passé une quarantaine d’heures dans l’eau pour les scènes aquatiques.
Henry Cavill a auditionné pour le rôle de Cedric Diggory.
3000 adolescentes ont auditionné pour le rôle de Cho Chang.
Rosamund Pike a été envisagée pour le rôle de Rita Skeeter ; Ray Winstone et Sir Billy Connolly pour celui de Maugrey ; Carole Bouquet, Catherine Deneuve, Audrey Tautou, Emmanuelle Seigner et Kate Winslet pour celui de Madame Maxime.
Brendan Gleeson portait une perruque pour incarner Maugrey Fol Œil. De cette façon, cela cachait l’électronique qui animait son œil.
Michael Gambon, qui incarne Dumbledore, n’a jamais lu les livres car il n’en voyait pas l’intérêt. C’est pour cette raison qu’il crie sur Harry lorsqu’il lui demande s’il a mis son nom dans la Coupe car le scénario ne précisait pas une manière de jouer et ne colle donc pas avec le personnage très calme.
Shirley Henderson, qui incarne l’étudiante Mimi Geignarde, avait 40 ans lors du tournage.
Dans le livre, le labyrinthe a pour défi l’énigme du sphinx. La scène a été envisagée pour le film mais le budget était déjà atteint et il a été décidé de ne pas la réaliser.
Le film a eu le record du monde du nombre de ventes de DVD lors de sa sortie.
Le long-métrage avait pour nom de code « Happy Days » sur les bobines envoyées dans les cinémas.
Le tournage s’est déroulé du 4 mai 2004 au 18 mars 2005 en Écosse et en Angleterre.
Notre critique de Harry Potter et la coupe de feu.
Après un troisième opus qui s’assombrit fortement, on est ici dans le milieu de la franchise.
On pourrait presque dire que nous sommes dans un épisode à part. Après une introduction montrant que l’affluence de Voldemort est toujours présente, la suite se veut bien plus combattive. Non pas à travers une bataille mais à travers un affrontement entre écoles. Contre toute attente, c’est très prenant car en plus d’apporter un peu plus de nouveauté, on découvre davantage sur l’univers des sorciers grâce aux autres établissements (même si on aurait aimé en connaitre davantage). Mais il y a aussi ce mystère sur qui a mis Harry comme candidat. Il y a donc du danger, des retournements de situations, des surprises… Jusqu’à cette dernière partie du scénario. Sans rien révéler, c’est magistral et intense comme jamais dans la saga jusque là. On plonge encore plus dans l’obscurité de l’univers et donne un énorme bouleversement pour la suite des aventures. À noter néanmoins que cela pourrait en choquer plus d’un car enfin on entre dans la dureté de l’histoire de la saga et les morts commencent. Tout le scénario est donc une pure réussite. On notera aussi le début des romances entre les personnages.
Car oui, nos jeunes bambins sont devenus des adolescents et forcément, ils ne se regardent plus de la même façon. Les intrigues amoureuses sont encore discrètes mais ça se met en place en terme d’attirance. Heureusement, ça ne prend pas toute l’histoire et tant mieux. Il y a aussi des évolutions dans les relations. L’amitié entre Harry et Ron vacille, Hermione se sent délaissée et mal dans sa peau… Le petit trio parfait a donc des hauts et des bas et ça change enfin, reflétant ce que peut réellement vivre une amitié. Si les professeurs sont encore plus mis en retraits, on apprécie l’arrivée des nouveaux protagonistes. Maugrey est impeccable joué par son acteur. Il est à la fois repoussant mais aussi fascinant, ayant une longue expérience de combats et de sorcellerie. Les différents candidats au tournoi ne sont pas tous traités à la même enseigne et sont un peu des clichés. Krum est le gros bras peu loquace, Fleur est la charmeuse par son pouvoir naturelle et enfin Cédric est l’ami qu’on aimerait avoir. Humble, simple, loyal et très attachant.
Avec une compétition, cela donne nécessairement du rythme. Les trois épreuves sont assez dantesques et superbement mises en scènes. On a donc droit à un déluge d’effets visuels sans tomber dans une surenchère tape à l’œil. Tout devient bien plus immersif en plus de bien gérer entre univers coloré et celui plus terne. Une sorte d’assombrissement au fil du film qui illustre bien l’évolution du scénario et le basculement dans la maturité de la saga. Il est aussi intéressant de voir le travail sur les costumes qui ont une nouvelle approche ici. La fin du film offre aussi sa dose d’émotions qui touchera les plus sensible. La bande originale ne parvient pas à apporter une plus-value et ce serait le seul petit défaut du long-métrage.
Harry Potter et la coupe de feu est le signe d’un changement dans la saga en s’assombrissant encore pour un film réussi.