Réalisation : Alfonso Cuarón.
Scénario : Steven Kloves.
Production : David Heyman, Chris Columbus et Mark Radcliffe.
Musique : John Williams.
Société de production : Warner Bros., 1492 Pictures, Heyday Films et P of A Productions Limited.
Distributeur : Warner Bros..
Sortie britannique : 31 mai 2004.
Date de sortie USA : 4 juin 2004.
Date de sortie française : 2 juin 2004.
Titre original : Harry Potter and the Prisoner of Azkaban.
Durée : 2h22.
Budget : 130 millions de dollars.
Box-office mondial : 797,7 millions de dollars.
Box-office USA : 250,1 millions de dollars.
Entrées françaises : 7 138 548 entrées.
Résumé.
Pour sa troisième année, Harry voit Poudlard mise sous cloche. Sirius Black, un dangereux meurtrier, s’est échappé d’Azkaban et veut finir le travail de son maître Voldemort : tuer Harry Potter.
Casting.
Harry Potter : Daniel Radcliffe (VF : Kelyan Blanc).
Ron Weasley : Rupert Grint (VF : Olivier Martret).
Hermione Granger : Emma Watson (VF : Manon Azem).
Albus Dumbledore : Michael Gambon (VF : Marc Cassot).
Remus Lupin : David Thewlis (VF : Guillaume Lebon).
Sirius Black : Gary Oldman (VF : Gabriel Le Doze).
Peter Pettigrew : Timothy Spall (VF : Michel Papineschi).
Sibylle Trelawney : Emma Thompson (VF : Frédérique Tirmont).
Rubeus Hagrid : Robbie Coltrane (VF : Patrick Messe).
Cornelius Fudge : Robert Hardy (VF : Philippe Dumat).
Minerva McGonagall : Maggie Smith (VF : Claude Chantal).
Severus Rogue : Alan Rickman (VF : Claude Giraud).
Drago Malefoy : Tom Felton (VF : Dov Milsztajn).
Lucius Malefoy : Jason Isaacs (VF : Jérôme Keen).
Fred Weasley : James Phelps (VF : Guillaume Legier).
George Weasley : Oliver Phelps (VF : Guillaume Legier).
Neville Londubat : Matthew Lewis (VF : Romain Larue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban est l’adaptation du roman du même nom de J.K. Rowling publié en 2004. C’est la suite de Harry Potter à l’école des sorciers et Harry Potter et la chambre des secrets.
Guillermo del Toro, Marc Forster et M. Night Shyamalan ont été envisagés pour le poste de réalisateur.
Sir Ian McKellen a été envisagé pour le rôle de Dumbledore ; Tilda Swinton pour celui du professeur Trelawney.
Harry Melling, qui joue Dudley, avait perdu beaucoup de poids par rapport à son personnage. Finalement, il porte un costume pour le grossir.
Avant d’être conçu numériquement, les Détracteurs étaient des marionnettes mais le rendu ne collait pas à la vision du réalisateur qui voulait pourtant un effet pratique et non en images de synthèse.
Le tournage s’est déroulé du 17 février au 28 novembre 2003 en Angleterre.
Notre critique de Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban.
Nouvel opus après un seconde épisode un peu décevant, on espère reprendre goût à la magie.
De la magie il y en a mais cet épisode continue de se noircir en terme d’ambiance. Néanmoins, cela reste vraiment fort car cela met bien en place la suite des aventures avec l’arrivée de nouveaux protagonistes ainsi qu’un enrichissement de l’univers. On en découvre davantage sur le passé de Harry, le décès de ses parents et cette angoisse généralisée. En effet, avec un meurtrier en liberté, le film donne plus d’intensité et de dangers tout en jouant habilement de plusieurs mystères. On savoure pleinement même s’il y a quand même de quoi inquiéter un très jeune public vu que le film est beaucoup dans l’obscurité et aborde des thèmes bien plus sérieux. Cela retranscrit bien la maturité des jeunes héros. En plus d’avoir un scénario très bien construit, on a droit aussi à plusieurs révélations percutantes qui surprennent pleinement et c’est ce qu’on attend aussi d’un film. L’émotion est également de la partie à de nombreuses reprises qui permettent d’être vraiment pris par la magie.
On est donc dans un film qui va développer les personnages. Harry continue de grandir et fait face à son passé. Il a une mentalité bien plus torturée car ce en quoi il croyait est mise à mal, il découvrir plus de choses sur sa famille et le poids de l’héritage. C’est un Harry nouveau qu’on découvre et on s’attache davantage à lui. Ses amis sont toujours présents. À l’opposé du long-métrage précédent, Ron se veut moins présent au profit d’Hermione. Cette dernière gagne en courage et s’éloigne de la miss je-sais-tout. Elle use de ses connaissances et de son ingéniosité pour résoudre les problèmes et elle se veut plus touchante de cette façon. Ce sont les nouveaux personnages qui valent le détour. Tout d’abord avec Lupin, le nouveau professeur de Poudlard. Il se veut à l’écoute, connaissait les parents d’Harry et forcément il se prend d’affection pour lui. Il a aussi de lourds secrets et ça va rendre son rôle encore plus attrayant. Enfin, il y a Sirius Black. Le criminel tant redouté a un charisme indéniable et a tellement de mystères le concernant qu’il est aussi fascinant qu’effrayant. Il a un potentiel incroyable pleinement exploité.
Nouveau réalisateur pour cet opus plus sombre. Alfonso Cuarón impose sa patte et ça fait du bien car ça colle parfaitement à ce qu’on attendait. La caméra virevolte sans donner le mal de mer mais on évite le style trop simpliste pour une direction artistique plus poussée. Comme plusieurs séquences se veulent nocturnes, le réalisateur joue avec les éclairages, les ombres… signant presque un film d’horreur léger. On apprécie aussi plus de liberté dans les costumes, la tunique laissant place à des vêtements plus simples. Cela reflète bien la vie d’étudiants. L’esprit féerique est certes moins présent que le premier film mais on voit ainsi bien plus de l’univers des sorciers avec les loups-garous, les métamorphoses (Animagus), les Détraqueurs… et de nouveaux sorts qui sont très intéressants. Les effets visuels sont très réussis, à l’image de la mise en scène. La bande originale aurait en revanche mérité quelques mélodies plus fortes même si on entre davantage dans la noirceur. Point fort en tout cas sur la chanson du film interprétée par une chorale.
Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban est un excellent opus qui noircit davantage l’univers des sorciers.