Réalisation : Francis Lawrence.
Scénario : Danny Strong et Peter Craig.
Production : Nina Jacobson et Jon Kilik.
Musique : James Newton Howard.
Société de production : Lionsgate, Color Force, Studio Babelsberg, French Tax Credit, Canadian Film or Video Production Tax Credit et Province of British Columbia Production Services Tax Credit.
Distributeur : Lionsgate.
Première mondiale : 4 novembre 2015 (Berlin).
Date de sortie USA : 20 novembre 2015.
Date de sortie française : 18 novembre 2015.
Titre original : The Hunger Games: Mockingjay – Part 2.
Durée : 2h17.
Budget : 160 millions de dollars.
Box-office mondial : 653,4 millions de dollars.
Box-office USA : 281,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 882 374 entrées.
Résumé.
La révolution est lancée afin de renverser le Capitole et mettre fin à la tyrannie du Président Snow. Katniss a un autre objectif : tuer le Président.
Casting.
Katniss Everdeen : Jennifer Lawrence (VF : Kelly Marot).
Peeta Mellark : Josh Hutcherson (VF : Julien Bouanich).
Gale Hawthorne : Liam Hemsworth (VF : Emmanuel Garijo).
Haymitch Abernathy : Woody Harrelson (VF : Jérôme Pauwels).
Ceasar Flickerman : Stanley Tucci (VF : Bernard Alane).
Plutarch Heavensbee : Philip Seymour Hoffman (VF : Thierry Hancisse).
Alma Coin : Julianne Moore (VF : Déborah Perret).
Coriolanus Snow : Donald Sutherland (VF : Bernard Tiphaine).
Effie Trinket : Elizabeth Banks (VF : Marie-Eugénie Maréchal).
Primrose Everdeen : Willow Shields (VF : Joséphine Ropion).
Madame Everdeen : Paula Malcomson (VF : Inconnue).
Finnick Odair : Sam Claflin (VF : Axel Kiener ).
Beetee Latier : Jeffrey Wright (VF : Jean-Louis Faure).
Cressida : Natalie Dormer (VF : Sandra Valentin).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Hunger Games : la révolte, partie 2 est l’adaptation du roman Hunger games : la révolte de Suzanne Collins publié en 2010. C’est la suite de Hunger Games , Hunger Games : l’embrasement et Hunger Games : la révolte, partie 1.
Le tournage de ce film et de sa première partie a été fait en même temps.
L’acteur Philip Seymour Hoffman est décédé durant le tournage d’une overdose dans sa chambre d’hôtel. Le scénario fut réécrit pour les séquences où son personnage devait encore apparaître.
Alors que l’affiche du film montre Katniss dans une tenue rouge, elle ne la porte jamais dans le film.
Vers 1h 40, le gardien qui se trouve à gauche de la serre qui s’adresse à Katniss est le chanteur français David Hallyday.
Le tournage s’est déroulé du 23 septembre au 11 décembre 2013 en Georgie, Californie, France et Allemagne.
Notre critique de Hunger Games : la révolte, partie 2.
Alors que l’opus précédent lançait la révolte, on se doute que la conclusion va être épique.
Pour un final, on s’attend à en prendre plein la vue, à être profondément marqué et à avoir de grands moments de bravoure. Sauf que malheureusement, ce n’est pas ce qu’on a ressenti. On est dans la continuité du précédent film et on n’a pas l’impression de grandes avancées. C’est une guerre et donc oui il y a des conflits, beaucoup de morts, bien plus de violence qu’auparavant mais il n’y a pas cet élan épique. On ne peut même pas dire qu’il y a des discours mémorables qui marqueront les esprits. Le film est d’ailleurs occupé par beaucoup de parlottes. On a plus l’impression d’être de nouveau dans une arène mais à l’échelle d’une ville où il faut survivre jusqu’à la fin. En revanche, la dernière demi-heure va offrir un petit retournement de situation surprenant qui augmente l’aspect dramatique et malsain, qui aurait presque mérité d’être le cœur central de l’intrigue. Sauf que c’est vite expédié et la conclusion de l’histoire est décevante.
Katniss a enfin fini de pleurer et se veut enfin la guerrière qu’on avait envie de voir. Elle prend grandement part au combat. Néanmoins, il y a quelque chose de dérangeant en elle : la construction de son personnage. Elle a surmonté son traumatisme mais elle n’a plus ce côté leader, cette icône d’espoir, ce symbole de la résistance. On ne peut même pas dire qu’elle a cette rage la poussant à commettre un meurtre, comme si toute sa moralité avait disparu. Par conséquent, on ne s’attache pas à elle ni à son combat. Gale aussi a bien changé, il est le soldat sans foi ni loi, sans cœur et qui est loin de celui qu’on avait connu jusque là. Peeta est plus intéressant en étant toujours divisé par son lavage de cerveau mais ce n’est pas correctement exploité tant Katniss lui fait une confiance aveugle malgré tout.
On retrouve aussi les autres protagonistes mais rien qui vaut le détour pleinement. Haymitch apparait rarement mais il faut reconnaître qu’on retrouve son charisme et ses paroles percutantes. Le Président Snow devient de plus en plus horrible et c’est à se demander comment même ses plus proches ne se retournent pas contre lui. Coin est à fond dans sa quête du renversement du Capitole mais elle n’est pas très nette et ça rend son rôle plus intrigant car c’est à se demander si elle n’est pas finalement une autre version de Snow, où la fin justifie les moyens. Enfin, sans rien dévoiler, on est en temps de guerre et cela engendre des pertes donc oui, des protagonistes n’arriveront pas au générique de fin mais ça ne donne pas pour autant des séquences suffisamment touchantes, comme si c’était juste des accessoires dont on se débarrasse.
On est dans un film de guerre justement et donc il y a plusieurs batailles. Les séquences sont fortes et brutales, pouvant même choquer un jeune public. Pour autant, il n’y a rien qui va rester dans les esprits. La réalisation n’offre rien de neuf ni de suffisamment audacieux. Il y a même quelques moments de flottement à cause d’ellipses temporelles confuses qui nous font temporairement décrochés. Pour en mettre plein les oreilles, les pyrotechniciens s’en sont donnés à cœur joie tant ça explose de partout. Justement pour les oreilles, la bande originale se veut plutôt faiblarde et on aurait aimé retrouver plus efficacement le thème principal de la franchise.
Hunger Games : la révolte, partie 2 n’offre malheureusement pas un final mémorable pour une saga qui avait fortement bien débuté. On en ressort donc déçu, dommage.