Réalisation : Stéphanie Stine et Mike Mitchell.
Scénario : Jonathan Aibel et Glenn Berger.
Production : Rebecca Huntley.
Musique : Hans Zimmer et Steve Mazzaro.
Société de production : DreamWorks Animation et Universal Pictures.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 8 mars 2024.
Date de sortie française : 27 mars 2024.
Titre original : Kung Fu Panda 4.
Durée : 1h34.
Budget : 85 millions de dollars.
Box-office mondial : 548,3 millions de dollars.
Box-office USA : 193,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 395 786 entrées.
Résumé.
Po va devenir guide spirituel de la Vallée de la Paix et il doit se trouver un successeur en tant que Guerrier Dragon. Il va aussi devoir affronter la Caméleone, une sorcière redoutable, et devoir s’associer à Zhen, une criminelle.
Casting.
Maître Po Ping : Jack Black (VF : Manu Payet).
Zhen : Awkwafina (VF : Olivia Dalric).
Caméléone : Viola Davis (VF : Virginie Emane).
Han : Ke Huy Quan (VF : Jean-Loup Horwitz).
Li Shan : Bryan Cranston (VF : Emmanuel Jacomy).
Tai Lung : Ian McShane (VF : Serge Biavan).
San Ping : James Hong (VF : Christian De Smet).
Maître Shifu Sweng : Dustin Hoffman (VF : Pierre Arditi).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Kung Fu Panda 4 est la suite de Kung Fu Panda, Kung Fu Panda 2 et Kung Fu Panda 3.
Notre critique de Kung Fu Panda 4.
De retour dans l’univers du kung fu même si on se demande où on va encore nous emmener.
Globalement, le scénario se veut mieux construit que les trois métrages précédents. On a droit à quelques surprises, des péripéties réussies et une bonne dose d’émotions. L’intrigue est d’ailleurs moins enfantine que prévue avec quelques messages sérieux voire même des moments plus dramatiques. Néanmoins, le scénario aurait pu être davantage qualitatif en retirant tous les gags parfois lourds qui ne sont là que pour plaire à un très jeune public. De plus, l’intrigue en parallèle des papas de Poe qui tentent de le retrouver n’apportent rien. On voit bien que les studios ne visent que les enfants majoritairement et ne veut pas s’élargir à un public plus large avec un double niveau de lecture. On termine le film avec bien évidemment la grosse bataille et la fin heureuse qui est un peu prévisible.
Poe est toujours égal à lui-même et c’est lassant. Il est encore maladroit, fait parfois trop le pitre et malgré trois films à son actif qui montre son évolution dans le monde du kung fu et de la spiritualité, il ne semble toujours pas mâture. Même là qu’il va être promu et qu’il cherche un successeur le rend encore trop égoïste. Par chance, les deux nouveaux venus au métrage sont une réussite. Zhen est rusée, méfiante de tout, manipulatrice car voleuse et pourtant, on s’attache très vite à elle. La raison : elle n’a qu’une armure. Sa personnalité est adorable et elle commence à douter de ce qu’elle veut et Poe va la voir d’une autre façon, l’amenant à réfléchir. La Caméléone, l’antagoniste, est la plus redoutable de la saga. Elle est stratège, vise sur le long terme mais surtout, elle peut se métamorphoser en n’importe qui et prenant ses aptitudes. On est parfois duper sur qui est qui est ça fonctionne vraiment bien.
Visuellement, il y a un petit mieux par rapport à avant mais en revanche, on espérait quand même quelque chose de plus marquant. On a un premier plan très bien détaillé tandis que l’arrière-plan, en particulier les grandes vues d’ensemble des paysages, se veut presque grossier. Concernant la réalisation, il y a quelques effets de style avec un écran divisé façon peinture mais ce concept aurait pu être davantage utilisé tout au long du film. Par chance, le rythme permet de ne pas s’ennuyer et on apprécie qu’on alterne entre séquences d’actions vitaminées et séquences de purs dialogues touchants. Le duel final offre d’ailleurs une mise en scène relevée sans tomber dans une surenchère gratuite. La bande originale est par contre un peu trop discrète et ne parvient pas à sublimer les émotions.
Kung Fu Panda 4 est à nos yeux le plus abouti de la saga malgré ses quelques défauts. On remercie les deux nouveaux personnages qui valent le détour.