Réalisation : James Cameron.
Scénario : James Cameron et Gale Anne Hurd.
Production : Gale Anne Hurd, John Daly et Derek Gibson.
Musique : Brad Fiedel.
Société de production : Cinema ’84, Euro Film Funding, Hemdale et Pacific Western Productions.
Distributeur : Orion Pictures.
Date de sortie USA : 26 octobre 1984.
Date de sortie française : 24 avril 1985.
Titre original : The Terminator.
Durée : 1h47.
Budget : 6,4 millions de dollars.
Box-office mondial : 78,4 millions de dollars.
Box-office USA : 38,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 055 355 entrées.
Résumé.
En 2029, Skynet est une intelligence artificielle qui a mené à la suprématie des machines sur l’humanité. Afin de gagner définitivement la guerre, Skynet envoie en 1984 un Terminator afin de tuer Sarah Connor, la future mère de celui qui mènera la résistance des humains.
Casting.
Terminator T-800 Modèle 001 : Arnold Schwarzenegger (VF : Pascal Renwick).
Sarah Connor : Linda Hamilton (VF : Élisabeth Wiener).
Kyle Reese : Michael Biehn (VF : Patrick Poivey).
Ed Traxler : Paul Winfield (VF : Jean-Claude Michel).
Hal Vukovich : Lance Henriksen (VF : Joël Martineau).
Matt Buchanan : Rick Rossovich (VF : Patrick Préjean).
Ginger Ventura : Bess Motta (VF : Maïk Darah).
Peter Silberman : Earl Boen (VF : Sady Rebbot).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Mel Gibson et Sylvester Stallone ont été envisagé pour le rôle de Terminator ; Arnold Schwarzenegger, Matt Dillon, Mickey Rourke, Kurt Russell, Bruce Willis et Sting pour celui de Kyle Reese.
Plusieurs scènes ont été effectuées sans autorisations de tournage. Les passants n’étaient donc pas des figurants. La scène devait être filmée rapidement avant l’arrivée de la police.
Arnold Schwarzenegger s’est entraîné durant un mois au maniement des armes.
Le tournage s’est déroulé du 19 mars au 28 mai 1984.
Notre critique de Terminator.
Ce qui est bien avec la science-fiction, c’est que cela permet de voir comment le futur est envisagé.
Ici, ce sera de façon négative. Les robots ont pris le pouvoir et détruisent l’humanité. Rien que ça. Mais l’histoire se déroule à notre époque. L’idée est intéressante de base sur le voyage temporel et les modifications qui peuvent être apportées afin de changer le futur. Dommage néanmoins que cet aspect paradoxal ne soit pas davantage approfondi. On se contente donc d’un scénario plus simpliste avec d’un côté une traque pour tuer, de l’autre une traque pour sauver, et le tout avec une traque de la police pour stopper tout le monde. On se trouve plus dans un film d’action plutôt classique avec un dernier acte reprenant les codes du film d’horreur. Curieusement, on passe quand même un bon moment tant on a envie de savoir comment tout va se terminer et le fait qu’on a envie d’en découvrir davantage sur ce futur alarmiste, présentée à travers trop peu de scènes c’est dommage. On regrette en revanche l’intrigue amoureuse pas du tout crédible.
Acteur inexpressif, Arnold Schwarzenegger colle ici parfaitement pour être Terminator. Ce robot indestructible est une machine à tuer sans état d’âme. Il est menaçant mais aussi très charismatique grâce à sa forte carrure qui le rend imposant. Il est cependant très peu présent à l’écran pour un film portant son nom. Sarah est la cible et elle se retrouve perdue dans un monde qui dépend d’elle sans qu’elle le veuille. Son personnage est convaincant et on compatit à ce qu’elle endure. Elle sera protégée par Kyle. Lui aussi vient du futur et est là pour laisser le passé tel qu’il est. Il a vraiment la stature d’un résistant, de David contre Goliath, se battant pour ses convictions. On en apprend un peu sur son passé et ça renforce le personnage.
La réalisation est un peu plus en dent de scie. Soit on a quelque chose de très simple qui n’a rien de bien neuf, soit on a quelques bien travaillés qui font envie. C’est donc un peu bancal et s’essouffle sur la fin avec trop de scènes d’action qui traînent trop pour être prenantes. En revanche, le travail sur le maquillage d’effets spéciaux vaut le détour ou même l’utilisation d’animatronique. C’est le petit côté futuriste plaisant. Le film est aussi souvent tourné de nuit et c’est fâcheux de ne pas jouer davantage sur l’éclairage. Mais dans un sens, on s’approche là plus du film d’épouvante. La bande originale n’est pas mauvaise, usant de mélodies à percussion qui rappellent une routine mécanique. Il manque néanmoins juste un thème principal.
Terminator est plaisant à voir et place un univers à fort potentiel qu’il serait bon d’approfondir.