Réalisation : James Marsh.
Scénario : Anthony McCarten.
Production : Tim Bevan, Lisa Bruce, Eric Fellner et Anthony McCarten.
Musique : Jóhann Jóhannsson.
Société de production : Working Title Films, Dentsu Motion Pictures et Fuji Television Network.
Distributeur : Focus Features / Universal Pictures.
Date de sortie anglaise : 1er janvier 2015.
Date de sortie USA : 26 novembre 2014.
Date de sortie française : 21 janvier 2015.
Titre original : The Theory of Everything.
Durée : 2h03.
Budget : 15 millions de dollars.
Box-office mondial : 123,7 millions de dollars.
Box-office USA : 35,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 212 143 entrées.
Résumé.
Stephen Hawking, brillant étudiant scientifique, apprend qu’il est atteint de la maladie de Charcot et que son corps va le lâcher et mourir bientôt. Contre toute attente, il va vivre longtemps et son esprit va révolutionner la physique.
Casting.
Stephen Hawking : Eddie Redmayne (VF : Théo Frilet).
Jane Wilde Hawking : Felicity Jones (VF : Capucine Delaby).
Jonathan Hellyer Jones : Charlie Cox (VF : Gilduin Tissier).
Beryl Wilde : Emily Watson (VF : Sabine Héraud).
Frank Hawking : Simon McBurney (VF : Yann Guillemot).
Dennis Sciama : David Thewlis (VF : Bernard Gabay).
Elaine Mason : Maxine Peake (VF : Vanina Pradier).
Brian : Harry Lloyd (VF : Alexis Ballesteros).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Une merveilleuse histoire du temps est l’adaptation du roman autobiographique Une Merveille Histoire du temps : Ma vie avec Stephen Hawking de Jane Wilde Hawking publié en 2007.
Stephen Hawking a prêté sa voix informatique mais aussi sa médaille de Compagnon d’Honneur ainsi que sa thèse signée pour les besoins du tournage.
Pour son rôle, Eddie Redmayne a perdu quinze kilos, a passé quatre mois avec une danseuse pour mieux contrôler son corps, a rencontré de nombreux patients atteint de la même maladie qu’Hawking.
Le film n’étant pas tourné par ordre chronologique, Eddie Redmayne devait se remettre en condition à chaque fois pour reproduire l’état de dégénérescence de la maladie.
Le tournage s’est déroulé en Angleterre.
Notre critique de Une merveille histoire du temps.
Scientifique de renom, découvrir sa vie a de quoi passionner.
On peut dire qu’on suit trois histoires en une et toute lié par la même constante : le temps. Tout d’abord par l’aspect scientifique du film. Hawking a un esprit brillant et il va apporter beaucoup plus de compréhension sur les trous noirs. Même si vous n’êtes pas calés sur ce domaine, vous ne serez pas déstabilisés car ça reste au final en arrière-plan. Ce sont les deux autres facettes du scénario qui sont sublimes en exact contraire. D’un côté la souffrance de la maladie, une détérioration globale du physique d’un homme et ce que cela peut engendrer sur une vie de famille. De l’autre, la force de l’amour, un couple qui va traverser les différents obstacles jugés insurmontables. Le scénario propose ainsi quelque chose de beau, avec beaucoup d’émotions, alternant aussi bien les moments dramatiques que touchants, proposant autant d’obscurité que de légèreté avec bien entendu l’espoir. L’histoire fait un sans faute.
Mais l’énorme qualité du métrage est la performance ahurissante d’Eddie Redmayne. L’acteur s’efface complètement et devient vraiment Stephen Hawking. On voit vraiment l’évolution de l’homme, acceptant sa maladie mais qui parfois a aussi des doutes sur son envie de vivre dans cet état. Le plus impressionnant est de voir la détérioration de la maladie et que malgré tout, l’acteur dégage beaucoup grâce à ses yeux et on s’attache très vite à lui, à sa souffrance mais aussi à son génie. Il est scientifique, père, époux… un esprit enfermé dans un corps plein d’amour. L’autre sublime prestation est de Felicity Jones qui incarne Jane. Amoureuse, elle va surtout ne pas se laisser abattre par la maladie de son mari. Elle ne reste pas avec lui par pitié mais vraiment par sentiment, voyant toujours l’homme dont elle est tombée amoureuse. C’est magnifique tout en voyant aussi qu’au fond d’elle, elle craque de devoir gérer beaucoup de choses. Même constat pour les seconds rôles, que ce soit l’ami qui leur vient en aide que le professeur qui va soutenir son étudiant au fil des ans tant il voit en lui un potentiel.
Si le fond est parfait, la forme l’est tout autant. La réalisation est idéale, nous donnant presque des moments de poésie. Elle arrive à montrer la dureté de la maladie et les moments de tendresse. Mention spéciale pour les scènes de bond temporel qui sont représentés dans un style de vidéo de vacances via une vieille caméra. Les transitions permettent de nous situer parfaitement dans le temps. On ne voit pas non plus le temps passer tant le rythme est maîtrisé et on apprécie le soin apporté dans les costumes et dans la colorimétrie de l’image pour représenter les époques. Mention spéciale à la bande originale envoûtante.
Une merveilleuse histoire du temps est une merveilleuse histoire d’amour, de sciences et de drames. Un combo parfait pour une œuvre magistrale.