Réalisation : George Miller et George Ogilvie.
Scénario : George Miller et Terry Hayes.
Production : Terry Hayes.
Musique : Maurice Jarre.
Société de production : Kennedy Miller Productions.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 10 juillet 1985.
Date de sortie australienne : 8 août 1985.
Date de sortie française : 25 septembre 1985.
Titre original : Mad Max Beyond Thunderdome.
Durée : 1h47.
Budget : 10 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : 36,2 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 552 981 entrées.
Résumé.
Exilé dans le désert, Max est sauvé par une communauté d’enfants qui voit en lui l’Élu qui les conduira en terre promise.
Casting.
Mad Max Rockatansky : Mel Gibson (VF : Jacques Frantz).
Entité : Tina Turner (VF : Perrette Pradier).
Savannah Nix : Helen Buday (VF : Agathe Mélinand).
Le collecteur : Frank Thring (VF : Henry Djanik).
Jedediah : Bruce Spence (VF : Philippe Peythieu).
Le tueur de cochons : Robert Grubb (VF : Jean-Claude Montalban).
Maître : Angelo Rossitto (VF : Marc de Georgi).
Acier : Angry Anderson (VF : Pascal Renwick).
Jedediah Jr. : Adam Cockburn (VF : Damien Boisseau).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Mad Max : au-delà du dôme du tonnerre est la suite de Mad Max et Mad Max 2 : le défi.
Le titre de travail du film était Desert World.
Tina Turner portait une robe en maille pesant 55 kilos.
Le tournage s’est déroulé en Australie.
Notre critique de Mad Max : au-delà du dôme du tonnerre.
On continue dans ce monde dystopique en pleine perdition.
Ou plus tout à fait. L’humanité commence à se reforger en se civilisant à travers des communautés, des villes et où la survie commence à devenir un mode de vie efficace. Ce renouveau fait du bien pour élargir la franchise, reste maintenant à lui donner une bonne histoire et c’est plutôt là que le bât blesse. On est ici plus dans une forme de prophétie bancale avec des enfants qui ont survécu on ne sait trop comment. Cela donne ainsi une rivalité avec une autre communauté où la loi du plus fort règne à travers une arène. Cela oriente le film dans une sorte de péplum futuriste. Mais au final, on ne comprend pas trop où on veut nous amener surtout qu’il n’y a pas de messages qui sont véhiculés ou bien même une critique de la société. Oubliez aussi l’action car il y en aura finalement très peu.
Max est toujours présent et reste un survivant efficace. Pour autant, il n’a rien de bien nouveau à offrir. Même au contact des enfants, il reste aussi dur et renfrogné, alors que justement, c’était l’occasion de rêver de le voir en « père » après avoir perdu son enfant dans le premier film. L’antagoniste, Tante, est une cheffe autoritaire et… c’est tout. Elle n’aura droit à aucun développement. Ce constat est également identique concernant les enfants car déjà, très peu seront exploités dans l’intrigue et ils seront aussi un peu tous identique en personnalité.
Le point sympathique du film réside dans ses décors, des costumes et ses véhicules. La dystopie est ainsi bien marquée dans ce mode post-apocalyptique en milieu désertique. Pour le reste, la réalisation est bonne sans avoir de quoi marquer les esprits. Il faudra attendre la fin du film pour avoir la scène d’action d’une course poursuite, séquence devenue l’une des clés de la saga. Elle se fera cette fois-ci à la fois en train et en voitures. De quoi donner une touche d’originalité mais sans rien de très spectaculaire. On notera aussi une absence de violence dans ce métrage comparé au précédent. Quant à la bande originale, elle se veut très oubliable.
Mad Max : au-delà du dôme du tonnerre ne donnera pas un coup de foudre et n’a pas de grand intérêt.