Réalisation : Michael Bay.
Scénario : Art Marcum, Matt Holloway et Ken Nolan.
Production : Ian Bryce, Tom DeSanto, Lorenzo di Bonaventura et Don Murphy.
Musique : Steve Jablonsky.
Société de production : Paramount Pictures, Hasbro, Di Bonaventura Pictures, Huahua Media, Ian Bryce Productions et Tom DeSanto/Don Murphy Production.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 21 juin 2017.
Date de sortie française : 28 juin 2017.
Titre original : Transformers : the last knight.
Durée : Inconnue.
Budget : 217 millions de dollars.
Box-office mondial : 605,4 millions de dollars.
Box-office USA : 130 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 428 793 entrées.
Résumé.
Les Decepticons décident d’univers leur monde et la Terre. Pour résister, il faut le bâton de Merlin, caché depuis des années. Cade découvre alors que les légendes arthuriennes ne sont pas que des contes et qu’il est le dernier chevalier pour défendre la planète.
Casting.
Cade Yeager : Mark Wahlberg (VF : Bruno Choël).
William Lennox : Josh Duhamel (VF : Alexis Victor).
Viviane Wembly : Laura Haddock (VF : Victoria Grosbois).
Sir Edmund Burton : Anthony Hopkins (VF : Jean-Pierre Moulin).
Izabella : Isabela Moner (VF : Orphée Silard).
Optimus Prime / Nemesis Prime : Peter Cullen (VF : Jacques Frantz).
Quintessa : Gemma Chan (VF : Caroline Victoria).
Mégatron : Frank Welker (VF : Julien Kramer).
Barricade : Jess Harnell (VF : Inconnue).
Bumblebee : Erik Aadahl (VF : Inconnue).
Merlin : Stanley Tucci (VF : Bernard Alane).
Santos : Santiago Cabrera (VF : Félicien Juttner).
Jimmy : Jerrod Carmichael (VF : Namakan Koné).
Général Morshower : Glenn Morshower (VF : Patrick Borg).
Seymour Simmons : John Turturro (VF : Vincent Violette).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Transformers : the last knight est la suite de Transformers, Transformers 2 : la revanche, Transformers 3 : la face cachée de la Lune et Transformers : l’âge de l’extinction.
L’explosion de la scène à Stonehenge n’a pas été faite sur place malgré la demande du réalisateur dont l’autorisation lui a été refusée. C’est donc une reconstitution du site.
Le montage initial du film augmentait la durée d’une heure. Le film fut raccourci pour sa sortie en salles.
Le tournage s’est déroulé du 25 mai au 4 décembre 2016 en Angleterre, Arizona, Michigan et Californie.
Notre critique de Transformers : the last knight.
Après un renouveau plaisant, on part donc confiant pour ce nouvel opus.
Rien qu’avec le titre, on sent que ça risque d’être surprenant. Puis la séquence d’ouverture plante le cadre : ça va être n’importe quoi. Il est souvent amusant de voir un mythe revisité, surtout quand ça concerne les légendes arthuriennes mais là, ça part beaucoup trop loin. Des Transformers à l’époque d’Arthur, une société secrète qui a tout camouflé durant des années… il y a trop d’incohérences tant ça manque de crédibilité (jusqu’à une planète qui approche de la Terre sans effets…). Par conséquent, l’ensemble du scénario a tendance à se casser la figure. Tout ce qui faisait le charme et le sérieux du précédent long-métrage passe à la trappe ici pour retomber dans la quasi médiocrité. Pire, l’humour redevient bien trop présent et il n’y a plus aucun messages sous-jacents. C’est devenu un film d’action sans âme qui se perd complètement.
Cade est toujours là mais n’a plus rien à offrir. C’est comme si les scénaristes voulaient lui donner une importance bien plus grande en en faisant le « dernier chevalier » de la Table Ronde. On perd donc ce côté humain pour devenir trop super-héros sauveur du monde. Son rôle de père n’existe plus vu qu’ils ont retiré sa fille de l’histoire. Izabella pouvait remplir ce rôle mais c’est juste la petite fille rebelle et sans famille qui adore les Transformers mais finalement son potentiel est inexploité car elle est mise en retrait de l’intrigue, néanmoins on salue les talents de l’actrice. On a donc au casting Anthony Hopkins mais sa performance n’est pas exceptionnelle et son personnage ne sert que de « mentor » et d’érudit et c’est tout. On ne s’attache pas à lui. De même pour Viviane, qui se relie juste au mythe mais elle n’est pas plus développée que ça. Les rôles secondaires manquent d’envergure et sont donc passables. Les antagonistes sont encore une fois les mêmes et la nouvelle est à peine vue alors qu’elle avait un énorme potentiel. Optimus évolue de manière bien classique tandis que Bumblebee a droit à un petit changement mais qui ne donne pas la touche d’émotions qu’il faudrait.
Avec la séquence d’ouverture d’époque, on comprend que Michael Bay a voulu s’amuser pour faire de l’historique. Pour le reste, on retrouve bien son style dans l’action mais il n’y a rien qui va clairement marquer les esprits. Ses marques de fabriques sont toujours présentes (coucher de soleil, contre-plongée…) mais on espérait plus d’originalité pour la grosse séquence de bataille censée marquée quand même un gros tournant dans la saga. Certes, on a un déluge d’effets visuels mais plus rien qui décollera la rétine. Ça reste juste une grosse scène de guerre bien classique de fusillades et d’explosions et vu les enjeux, on s’attendait à mieux. La bande originale propose de belles mélodies touchantes et qui insufflent un aspect épique appréciable.
Transformers : the last knight s’éparpille trop et rate la confrontation qu’on attendait tant.