Réalisation : Nicholas Meyer.
Scénario : Nicholas Meyer et Denny Martin Flinn.
Production : Steven-Charles Jaffe et Ralph Winter.
Musique : Cliff Eidelman.
Société de production : Paramount Pictures.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 6 décembre 1991.
Date de sortie française : 22 juillet 1992.
Titre original : Star Trek VI : The Undiscovered Country.
Durée : 1h50.
Budget : 30 millions de dollars.
Box-office mondial : 96,9 millions de dollars.
Box-office USA : 74,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 58 284 entrées.
Résumé.
En 2293, les Klingons contactent Starfleet pour un accord de paix. Kirk et son équipage font parties des négociations. Lorsque l’Enterprise attaque le vaisseau sans raison, Kirk et McCoy sont fait prisonniers tandis que Spock cherche à trouver le responsable. Un traître se cache dans le vaisseau.
Casting.
James Tiberius Kirk : William Shatner (VF : Sady Rebbot).
Spock : Leonard Nimoy (VF : Robert Party).
Leonard McCoy : DeForest Kelley (VF : Jean-Pierre Delage).
Montgomery Scott : James Doohan (VF : Georges Aubert).
Pavel Chekov : Walter Koenig (VF : Vincent Violette).
Hikaru Sulu : George Takei (VF : Patrick Guillemin).
Nyota Uhura : Nichelle Nichols (VF : Laure Moutoussamy).
Valeris : Kim Cattrall (VF : Laurence Crouzet).
Chang : Christopher Plummer (VF : Gabriel Cattand).
Gorkon : David Warner (VF : Jean-Pierre Moulin).
Azetbur : Rosanna DeSoto (VF : Denise Metmer).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Star Trek VI : terre inconnue est la suite de Star Trek : le film, Star Trek II : la colère de Khan, Star Trek III : à la recherche de Spock, Star Trek IV : retour sur Terre et Star Trek V : l’ultime frontière. C’est le sixième film de la franchise Star Trek.
Ce film clôt la saga concernant l’équipage d’origine de l’Enterprise.
Le tournage s’est déroulé du 16 avril au 2 juillet 1991 en Californie et Alaska.
Notre critique de Star Trek VI : terre inconnue.
Plus une franchise s’éternise et la qualité peut faiblir, surtout quand on en est déjà au sixième opus.
Ici, on est satisfait de voir que la qualité est au rendez-vous. L’intrigue est pleine de mystères et de tensions qu’on est captivé du début à la fin. On est dans une enquête haletante et même si on peut avoir des doutes sur la tête pensante, le scénario arrive habilement à nous embrouillé et ça relance ainsi sans cesse le film. De plus, on est ici plus dans un mélange de judiciaire, policier mais aussi politique. Les Klingons sont ainsi présentés sous un autre jour et ça donne du renouveau à la saga. Quand vient la révélation, on avoue que la surprise est de taille car on n’avait finalement pas tous les indices. Le film ne donne d’ailleurs aucune séquence d’actions mais est justement compensé par des dialogues qualitatifs et des questionnements sur des choix cruciaux à faire malgré les conséquences.
Kirk va être intéressant ici car malgré sa colère vivace envers les Klingons (responsables de la mort de son fils), il doit jongler entre son ressenti mais aussi son devoir envers Starfleet. Cela le place dans une situation délicate et ça le travaille. Il se trouve piégé dans un complot et ça le laisse sans rien pour survivre. Pour Spock, c’est tout le contraire. Il veut sauver son ami mais aussi la réputation de l’équipage et il va aller à l’encontre des ordres. Il mène une enquête minutieuse et sa logique va avoir une part importante. Sulu est également devenu Capitaine et il prend plus de confiance pour diriger un vaisseau tout en restant loyal à Kirk. McCoy a aussi son heure de gloire car il est proche de la retraite et loin de sa jeunesse, se questionnant alors sur comment il va vouloir finir sa vie. La nouvelle venue, Valeris, fait un peu doublon en étant Vulcain et donc adepte de la logique et des règles mais elle a un rôle important dans l’enquête. On apprécie aussi que les Klingons soient bien mis en valeur et qu’on en découvre davantage sur leur façon de vivre.
La réalisation est à l’image du scénario : prenante. Même si elle se veut académique et n’ose pas avoir une approche artistique, elle pose une ambiance lourde avec un étau qui ne cesse de resserrer. Il y a aussi une utilisation plus mesurée des effets numériques et si certains sont un peu surprenants (comme les gouttes de sang en gravité), d’autres sont convaincants, comme le plan du morphing de toute beauté. Les décors des vaisseaux sont plutôt bons, en particulier la passerelle de l’Enterprise qui se veut moderniser et plus vaste. La bande originale se veut correcte même si elle se fait vraiment entendre sur le tard pour renforcer le poids de l’image.
Star Trek VI : terre inconnue est un thriller dans la saga avec plein de bonnes qualités et une histoire captivante tout en offrant un final parfait pour l’équipage.