Réalisation : Justin Lin.
Scénario : Justin Lin et Daniel Casey.
Production : Vin Diesel, Justin Lin, Neal H. Moritz, Joe Roth, Jeff Kirschenbaum, Clayton Townsend et Samantha Vincent.
Musique : Brian Tyler.
Société de production : Universal Pictures, One Race Films, Roth/Kirschenbaum Films, Perfect Storm Entertainment, Dentsu, Enkeny Films et Original Film.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 25 juin 2021.
Date de sortie française : 14 juillet 2021.
Titre original : F9: the fast saga.
Durée : 2h30.
Budget : 200 millions de dollars.
Box-office mondial : 726,2 millions de dollars.
Box-office USA : 173 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 025 112 entrées.
Résumé.
Afin de sauver le monde d’un gadget pouvant contrôler toute la technologie, Dom et son équipe doivent retrouver le dispositif qui est traqué par nul autre que le frère de Dom.
Casting.
Dominic « Dom » Toretto : Vin Diesel (VF : Frédéric van den Driessche).
Jakob Toretto : John Cena (VF : Xavier Fagnon).
Leticia « Letty » Ortiz Toretto : Michelle Rodriguez (VF : Laëtitia Lefebvre).
Mia Toretto : Jordana Brewster (VF : Cécile d’Orlando).
Roman Pearce : Tyrese Gibson (VF : Bruno Henry).
Tej Parker : Ludacris (VF : Jean-Baptiste Anoumon).
Megan Ramsey : Nathalie Emmanuel (VF : Victoria Grosbois).
Han Lue : Sung Kang (VF : Damien Ferrette).
Elle : Anna Sawai (en) (VF : Geneviève Doang).
Cipher : Charlize Theron (VF : Sophie Broustal).
Magdalene « Queenie » Shaw : Helen Mirren (VF : Béatrice Delfe).
Monsieur Personne : Kurt Russell (VF : Philippe Vincent).
Sean Boswell : Lucas Black (VF : Fabien Jacquelin ).
Twinkie : Shad Moss (VF : Diouc Koma).
Otto : Thue Ersted Rasmussen (VF : Sébastien Desjours
Rico Santos : Don Omar (VF : Emmanuel Garijo).).
Dominic « Dom » Toretto (jeune) : Vinnie Bennett (VF : Jonathan Le Guillou).
Jakob Toretto (jeune) : Finn Cole (VF : Anthony Carter).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Fast and Furious 9 est la suite de Fast and Furious, 2 Fast 2 Furious, Fast and Furious : Tokyo Drift, Fast and Furious 4, Fast and Furious 5, Fast and Furious 6, Fast and Furious 7 et Fast and Furious 8.
Le film devait initialement sortir le 22 mai 2020 mais il fut repoussé suite à la pandémie.
Le tournage s’est déroulé du 24 juin au 11 novembre 2019 en Géorgie, Angleterre, Écosse et Japon.
Notre critique de Fast and Furious 9.
Avec une saga qui va toujours plus loin, on sait que maintenant il ne faut pas en attendre grand chose.
Effectivement, on reste dans le film d’action. On enchaîne les séquences de plus en plus loufoques où les lois de la physique n’ont plus de raisons d’exister. Explosions en pagaille sans aucune crédibilité, course poursuite sans chorégraphie, cascades extrêmes irréalistes… C’est limite de quoi abrutir les esprits. Mais bon, c’est du divertissement à pop-corn quoi. Vient ensuite l’intrigue. C’est du grand n’importe quoi où on continue d’aller dans la science-fiction avec des technologies futuristes pour encore une fois sauver le monde. Ri-di-cule. Alors pour se donner bonne conscience, les scénaristes tentent de faire du sérieux avec les valeurs de la famille. Oui, encore. Mais sans aucune conviction, sans aucun approfondissement et surtout sans intérêt. Cela n’apporte rien du tout au scénario car même si on explore le passé de Dom, c’est la solution de facilité de nous montrer sa famille dont on n’a jamais entendu parler jusqu’à présent.
Mais on va aborder un autre point. On suppose que les scénaristes ont conscience de leur incompétence et le film est presque une comédie. On a donc de l’auto-dérision à plusieurs reprises. Certaines répliques insistent clairement sur le n’importe quoi des situations entre survie impossible, invincibilité, péripéties sans queue ni tête… Sauf que tout ça continue d’enterrer davantage la franchise et ça devient totalement bête. En plus les morts ressuscitent pour renier le passé et ajouter encore de l’incohérence à l’incohérence. Tellement débile, car c’est le mot, qu’on va jusqu’à avoir une voiture partant dans l’espace en étant conçu de bric et de broc…
Avec une histoire aussi risible, le traitement des personnages n’a donc pas grand développement. Vin Diesel joue toujours aussi mal à vouloir faire son dur au visage fermé mais inexpressif. Dom est devenu père mais comme c’était le cas avec Brian, il agit sans réfléchir en fonçant dans le tas. Même Hulk ferait pâle figure à côté de lui tant il est surhumain. Le fait qu’on découvre sa jeunesse ne donne aucun attachement supplémentaire au personnage. Letty devient trop effacée et ne sert qu’à taper et faire de la moto, même son rôle de mère n’est pas utilisée. Tiens et si on faisait pareil aussi avec Mia ? Absente du précédent opus pour protéger son fils, cette fois-ci elle part dans une aventure mais le pire est qu’elle ne sert à rien. Le reste du groupe n’a toujours pas évolué avec le comique de service et les deux informaticiens. Le retour de Han (qui n’est donc plus mort) est juste là pour du fan-service. Les autres rôles secondaires sont là pour faire jolis.
Du côté des antagonistes, ce n’est pas mieux. Cipher est de retour pour rester enfermer et juste jouer à la pirate. Le richissime dignitaire n’a aucun charisme et il reste donc à parler du vrai méchant du film, à savoir… le frère de Dom. Le cliché scénaristique d’une franchise à l’arrêt qui ne sait plus quoi inventer. Et voilà qu’il y a une rivalité familiale qui existe depuis des années et c’est donc le face à face. Et attention, encore un gros bras surhumain qui n’est jamais blessé. John Cena ne livre pas une prestation talentueuse et pour cause…
On ne compte plus sur une réalisation digne de ce nom pour tenter de sauver les meubles. Même si on retrouve Justin Lin, il semble juste s’amuser avec de gros moyens. Il a sans doute compris que quitte à faire du mauvais, autant se lâcher complètement. Certes, on salue l’effet de faire dans le pratique dans la majorité et non dans l’image de synthèse . Mais d’aller trop loin oblige à en user là pour réaliser ce qui est irréalisable dans un monde norma. Ça ne fait pas rêver et la séquence dans l’espace est l’apothéose du grotesque. De plus, on voyage dans quelques pays mais ça ne donne pas le côté touristique. On est presque dans la parodie du film d’espionnage. La bande originale n’est pas mauvaise et serait presque la seule touche « normale » de tout le long-métrage.
Fast and Furious 9 est un pur délire sans cohérence qui a pris conscience que la franchise est au point mort.